Parce qu'un plus grand nombre de cancers du sein est recensé dans les pays occidentaux, comparé à ceux en voie de développement, une rumeur est née disant que la faute revenait au port du soutien-gorge. Aujourd'hui, la chercheuse américaine Lu Chen prouve que tout ceci n'a rien de scientifique. Dans son étude, elle a rassemblé 1044 femmes post-ménopausées avec un cancer du sein, et 469 femmes sans cancers. Toutes étaient originaires de l'état de Washington. Leurs habitudes concernant le port du soutien-gorge ont été analysées de près : taille, bonnets, âge de début, nombre d'heures et de jours portés...
Résultat : aucun lien n'a pu être mis en évidence entre le port du soutien-gorge et un risque plus élevé de cancer du sein. Seules les femmes ayant un petit bonnet (A) présentaient un risque un peu plus élevé, mais rien de significatif, selon les chercheurs. Par ailleurs, l'étude a montré que les femmes de petit gabarit (IMC inférien à 25kg/m2) étaient plutôt plus susceptibles d'avoir un cancer du sein.
Source :Cancer Epidemiology, biomarkers & Prevention
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.
Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.