Nous savions depuis peu que certaines maladies présentent une odeur particulière. Depuis de nombreuses équipes de chercheurs travaillent sur la mise en place de systèmes électroniques capables de diagnostiquer ces pathologies grâce à l’odorat. Des scientifiques finlandais de l’université de Tampere viennent ainsi d’annoncer que le nez électronique qu’ils ont mis au point pouvait détecter le cancer de la prostate ainsi que l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), en reniflant l’espace libre au dessus d’un échantillon d’urine.
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Testé sur 50 patients atteints d’un cancer de la prostate confirmé par une biopsie et 15 souffrant d’HBP, ce système nommé eNose a obtenu des résultats comparables au dépistage d’un antigène spécifique des pathologies de la prostate (le PSA).
Composé d’un ensemble de capteurs non spécifiques, l’eNose présente l’avantage d’être non-invasif pour les patients. Les deux techniques de dépistage actuel, à savoir le toucher rectal ou le PSA, présentent des limites dans l’exactitude du diagnostic. La biopsie, quant à elle, est coûteuse, inconfortable et présente des risques d’infections.
De nouvelles recherches sont en cours pour améliorer ce nez électronique et l’identification des molécules caractéristiques de ces odeurs.
L’étude concernant l’eNose a été publiée dans le Journal of Urology.
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