80 000 cas de cancer de la peau sont diagnostiqués chaque année en France. Un chiffre « qui a plus que triplé » entre l’année 1990 et 2023, d’après l’Institut national du Cancer. Pourtant, d’après la Fondation pour la recherche sur le cancer, le cancer de la peau pourrait être évité dans une majorité de cas. Des études ont montré que deux tiers des cancers de la peau seraient imputables à une exposition au soleil trop importante.
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Comme c’est le cas d’autres cancers, il n’existe pas un seul type de cancer de la peau mais plusieurs. Les carcinomes basocellulaires représentent 70 % des cas diagnostiqués. Il s’agit de la forme la plus fréquente, c’est également la moins grave. Le développement de ce type de cancer se fait à partir de la couche basale de l'épiderme (couche la plus profonde) et reste local.
Les carcinomes épidermoïdesreprésentent 20 % des cas de cancer de la peau. Les carcinomes épidermoïdes sont plus agressifs. Ils se développent à partir des couches supérieures de l'épiderme et ont la capacité d'envahir les ganglions lymphatiques et de métastaser. Les mélanomes sont la forme la moins courante avec 10 % des cas. Les mélanomes peuvent apparaître sur une peau saine ou être le fruit de la transformation maligne d'un nævus (grain de beauté). Il s’agit d’un cancer à bon pronostic lorsque celui-ci est détecté tôt.
Il convient de noter que le cancer de la peau présente dans l’ensemble un bon pronostic. « Le pronostic des carcinomes basocellulaires est excellent, avec un taux de survie à 5 ans proche de 100 %. Dans le cas du mélanome, la survie à 5 ans reste bonne, avec un taux de 90 % », précise l’Institut de radiothérapie et de radiochirurgie H. Hartmann.
Comment diagnostiquer un cancer de la peau ?
L’Assurance Maladie l’affirme, le meilleur moyen de détecter de façon précoce un mélanome, est de réaliser un auto-examen de sa peau une fois tous les mois, notamment si on présente un ou plusieurs facteurs de risque de mélanome. Une consultation annuelle chez le dermatologue est également recommandée afin de surveiller et dépister au plus tôt une anomalie cutanée. Après examen complet de la peau sur l’ensemble du corps, en cas de doute sur une lésion cutanée, le dermatologue est à même d’utiliser un dermoscope afin de pouvoir observer la peau de plus près. Des examens complémentaires peuvent s’avérer nécessaires d’un cas à un autre.
Mélanome : plusieurs signes sur les ongles qui doivent alerter
L’auto-examen est essentiel afin de pouvoir détecter le plus tôt possible une éventuelle lésion suspecte. Mais pensez-vous à vérifier l’état de vos ongles en plus de celui de votre peau ? Si ce n’est pas le cas, pensez-y. En effet, un cancer de la peau peut se développer sous et autour des ongles. Voici les signes qui doivent alerter :
- Une bande sombre dans l’ongle.
- Une peau plus foncée à côté de l’ongle.
- Des ongles qui se soulèvent et se décollent au niveau du bord libre.
- Une fente sur l’ongle.
- Une grosseur sous l’ongle.
Les mélanomes de l’ongle sont souvent diagnostiqués à un stade plus avancé que le mélanome de la peau, ce qui les rend plus dangereux. En cas de doute, il convient alors de consulter le plus rapidement possible un dermatologue.
https://fondation-arc.org/cancer/cancer-peau
https://www.frm.org/fr/maladies/recherches-cancers/cancer-de-la-peau/focus-cancer-peau
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/melanome/depistage
https://radiotherapie-hartmann.fr/actualites/melanome/prise-en-charge-cancer-de-la-peau/
https://www.aad.org/public/diseases/skin-cancer/types/common/melanoma/nail-melanoma
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