Crise cardiaque : ce que vous devez savoir sur votre espérance de vieIstock
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Chaque année en France, 80 000 personnes sont victimes d’une crise cardiaque. 10 % d’entre elles en décèdent dans l’heure qui suit, 15 % dans l’année suivante. Les signes de la crise cardiaque sont typiques : une douleur aigüe persistante dans la poitrine qui irradie le bras gauche, la mâchoire et le dos. Un malaise, des vertiges ou encore des nausées peuvent également annoncer un infarctus.

C’est quoi un infarctus ?

Le risque d’infarctus augmente avec l’âge. La maladie concerne essentiellement les hommes de plus de 55 ans et les femmes de 65 à 70 ans. Et comme toutes les autres maladies cardiovasculaires (accident vasculaire cérébral, insuffisance cardiaque…), l’infarctus est le résultat d’un dépôt de plaques de graisses dans les artères. Accumulées, ces plaques se rompent, formant un caillot sanguin qui part dans la circulation. Ce caillot peut bloquer une artère à différents endroits de l’organisme, interrompant la circulation sanguine. En manque d’oxygène, les cellules de cette partie du muscle cardiaque meurent peu à peu tant que l’apport n’est pas rétabli. Ceci conduit à l’infarctus.

Crise cardiaque : quels sont les facteurs de risque ?

Nos habitudes de vie sont en grande partie la cause des infarctus. Ainsi, la consommation de tabac, l’hypercholestérolémie, le surpoids et l’obésité, le manque d’activité physique ou encore le stress sont autant de facteurs de risque évitables. En revanche, la crise cardiaque peut être favorisée en fonction de l’âge du sujet, ou encore des ses antécédents familiaux et médicaux, autant de facteurs sur lesquels il n’est pas possible d’avoir une action.

L’après crise cardiaque : l’importance d’un suivi médical régulier

Lorsque l’on est victime d’une crise cardiaque, on est davantage exposé au risque d’en subir une autre. Ceci justifie l’importance de bénéficier d’un suivi médical. Une bonne hygiène de vie est également indispensable : reprise d’une activité physique adaptée, adoption d’une alimentation saine, arrêt du tabac et réduction de sa consommation d’alcool. L’Assurance Maladie conseille de consulter régulièrement son médecin traitant, tous les 3 mois. C’est votre médecin qui peut ensuite vous rediriger vers un cardiologue tous les ans pour effectuer un bilan. En cas de symptôme anormal, il est urgent d’alerter votre médecin. Il est également important de respecter le traitement prescrit par votre médecin.

Après une crise cardiaque, vit-on moins longtemps ?

Interrogée par la revue Well and Good, la docteure Nikki Bart, cardiologue, a alerté sur l’impact qu’a une crise cardiaque sur la santé future de la victime, notamment dans les 90 jours suivants la première. « Les crises cardiaques ultérieures au cours de cette période vulnérable constituent un deuxième coup majeur et peuvent réduire votre espérance de vie de 50 % au cours des cinq prochaines années », a-t-elle expliqué. « Le risque estimé au cours de la vie d'avoir une deuxième crise cardiaque est de 54 %, mais pour les patients qui se concentrent sur la prévention et optimisent tous les facteurs de risque, ce chiffre tombe à 21 %. »

La durée de vie après une crise cardiaque peut diminuer, notamment chez les personnes âgées de plus de 85 ans, a expliqué la docteure Bart. Toutefois, selon une étude citée par Well and Good, le risque de mourir dans les 30 jours suivant une crise cardiaque est de 9,4 % pour les personnes âgées et de seulement 3 % pour les patients plus jeunes, ce qu’a confirmé la docteure Bart : « En effet, ils souffrent probablement déjà de plusieurs problèmes de santé qui contribuent à ralentir leur rétablissement. »

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