Attention à l’huile que vous choisissez pour vos cuissons, car certaines peuvent s’avérer toxiques. Bonne alternative au beurre et aux graisses animales, les huiles végétales sont souvent mises en avant par les professionnels de santé pour leurs vertus. Néanmoins, lorsqu'elles sont chauffées, “l'inflammation chronique et de faible intensité peut être la cause profonde de nombreuses maladies communes à la société occidentale”, explique Trista Best, diététicienne, dans le New York Post. “Elle est le résultat, en partie, d'un déséquilibre entre les acides gras oméga-3 et oméga-6”.
En effet, ce sont tous les deux des acides gras essentiels pour l’organisme. Cependant, “les oméga-6 sont hautement inflammatoires lorsqu'ils sont plus nombreux que les oméga-3 et qu'ils sont consommés en grande quantité (...)”, indique la diététicienne. C’est notamment le cas des huiles végétales polyinsaturées, car lorsqu’elles sont cuites à une certaine température, elles deviennent toxiques selon plusieurs études.
Huile d’olive : la moins néfaste pour la cuisson
À choisir, optez plutôt pour l’huile d’olive. Véritable allié des régimes méditerranéens recommandés par de nombreux médecins et scientifiques pour rester en bonne santé plus longtemps, l’huile d’olive a de nombreux bienfaits pour la santé. Riche en oméga 9 et en antioxydants, elle a notamment des effets bénéfiques sur le cholestérol et sur la santé cardiovasculaire. Celle-ci est aussi utile contre l'hypertension, pour prévenir la constipation, pour limiter l'oxydation, et donc le vieillissement des cellules, et à un rôle anti-inflammatoire et immunitaire.
L’huile d’olive est également à privilégier, car sa teneur en acides gras mono-insaturés et saturés la rend plus stable à la cuisson que les autres huiles végétales. En effet, à température élevée, certaines d’entre elles s’oxydent et se décomposent assez rapidement en aldéhydes. Or, il s’agit d’un composé organique considéré comme un agent cancérigène et lié à un risque accru de maladie cardiaque, même consommé ou inhalé en petites quantités. L’huile d’olive reste finalement la meilleure option pour la cuisson, car elle est celle qui dégage le moins d'aldéhydes.
Découvrez la liste des huiles à éviter pour la cuisson.
L’huile de maïs
Comme l’explique Trista Best, l’huile de maïs crée un déséquilibre dans les acides gras oméga-3 et oméga-6. “Elle contient 57 % d'acides gras oméga-6 et 29 % d'acides gras oméga-3. Les graisses saturées et oméga-9 constituent le reste.”
L’huile de soja
“Comme de nombreuses huiles végétales, l'huile de soja est hautement raffinée. Cela signifie qu'elle doit passer par un processus extensif impliquant de nombreux produits chimiques pour l'extraire du maïs et la transformer en huile”, explique Jay Cowin, nutritionniste agréé et directeur des formulations pour ASYSTEM. “Ce processus de production rend l'huile de soja plus susceptible de s'oxyder.” Or, lorsque nous avons beaucoup de composés oxydés dans notre corps, nous nous exposons à de multiples maladies telles que les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et le syndrome métabolique.
L’huile de tournesol
L’huile de tournesol contient également beaucoup d’acides gras oméga-6, “ce qui peut entraîner des problèmes de santé tels que les maladies cardiaques et le cancer”, indique le nutritionniste. Autre raison, par rapport aux autres huiles végétales, celle-ci produit à des niveaux élevés de l'aldéhyde lorsqu'elle est exposée à la chaleur.
L’huile de noix de coco
“L'huile de coco est riche en acides gras, difficile à convertir pour le corps en lipides stockés”, explique Michael Garrico, entraîneur personnel et nutritionniste. Par ailleurs, “selon une étude publiée dans la revue Circulation en janvier 2020, l'huile de coco peut augmenter le taux de cholestérol, ce qui est une mauvaise nouvelle pour le cœur.”
Huile partiellement hydrogénée
"Ces huiles sont fabriquées selon une procédure industrielle qui consiste à ajouter de l'hydrogène à des huiles végétales liquides pour les solidifier", révèle Michael Garrico. Toutefois, d’après l'American Heart Association (AHA), ils augmentent le taux de mauvais cholestérol tout en abaissant le bon, ce qui augmente le risque de développer une maladie cardiaque et d'AVC.
L’huile de palme
“Selon une étude, l'huile de palme contient des quantités presque égales de graisses saturées et insaturées”, révèle le nutritionniste.
Les bienfaits de l'huile d'olive
https://nypost.com/2022/03/19/these-are-the-worst-cooking-oils-for-your-health-experts-say/
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