Même si chaque cas est différent, « l’objectif est d’aider ces patients à obtenir une autonomie maximale pour réaliser leurs activités quotidiennes » nous explique le Dr Marc Rousseaux, neurologue au CHU de Lille et président par ailleurs, de l’association France AVC pour le Nord-Pas-de-Calais.
Kinésithérapeute, ergothérapeute, neuro-psychologue, orthophoniste et assistante sociale... Une équipe au complet se met alors au service du patient. Pour l’aider à retrouver l’équilibre, à marcher, se lever, s’asseoir. Et bien sûr « à manger, se laver, s’habiller ou se servir du fauteuil roulant ou de toute autre aide technique, selon les cas » poursuit le médecin.
Dans certains établissements, un appartement thérapeutique est à disposition des patients. « Il y a là une petite cuisine avec des placards, une baignoire, un lit pour que chacun reproduise les gestes quotidiens ». Un ré-apprentisssage « grandeur nature » qui complète les exercices, réalisés sur les tables de rééducation, tapis déroulant, barres parallèles ou même en piscine...
Mais le Dr Rousseaux insiste surtout « sur le travail qui doit être fait d’emblée par l’équipe médicale auprès du patient et de sa famille pour leur faire prendre conscience des difficultés qui resteront.
A partir de là, il faut établir avec eux un nouveau projet de vie réaliste par rapport au handicap. C’est à ces conditions que nous avons, à moyen-long terme, des résultats intéressants. Sans avoir donné de faux espoirs ».
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