D’après une étude publiée le 15 juillet dans la revue Neuropharmacology, le resvératrol, un polyphénol présent dans certains fruits dont le raisin, présente des effets anti-stressbénéfiques pour lutter contre la dépression ou encore l’anxiété.
Vin rouge : des effets anti-stress bénéfiques
Durant cette étude, les chercheurs ont mis en lumière l’impact positif du resvératrol - présent dans la peau et les graines des baies et des raisins - sur les processus neurologiques. Celle-ci bloquerait en effet l’enzyme liée au contrôle du stress cérébral.
"Le resvératrol peut constituer une alternative efficace aux traitements destinés aux patients souffrant de dépression et de troubles anxieux", déclare Ying Xu, MD, Ph.D., co-auteur principal de l’étude et professeur associé de recherche à la “UB School of Pharmacy and Pharmaceutical Sciences”.
Bien que les recherches aient déterminé que le resvératrol possède des effets antidépresseurs, la relation de ce composé avec la phosphodiesterase 4, une enzyme liée à la corticostérone, une hormone du stress, reste inconnue.
Or, la corticostérone régule la réponse de l’organisme au stress. Lorsque l’on angoisse beaucoup, des quantités excessives d’hormone peuvent circuler dans le cerveau et entraîner une dépression ou d’autres troubles mentaux.
Ces relations physiologiques inconnues rendent le traitement médicamenteux complexe.
"Les antidépresseurs actuels se concentrent plutôt sur la sérotonine ou la noradrénaline, mais seulement un tiers des patients dépressifs entrent en rémission complète en réponse à ces médicaments”, explique Ying Xu.
Par ailleurs, même si l’impact du resvératrol semble positif pour traiter les diverses formes de dépression, la consommation de vin rouge comporte divers risques pour la santé, dont la dépendance.
Il faudra donc attendre d’autres résultats avant de "conseiller" la prise de vin rouge aux malades.
Comment savoir si l’on est dépendant à l’alcool ?
Bien qu'une consommation occasionnelle d'alcool ne doit pas inquiéter, celle-ci peut rapidement devenir une habitude problématique. On parle alors de "dépendance" ou "d'alcoolisme chronique", aux conséquences graves :
Si, lorsque vous buvez, vous ne pouvez plus vous arrêter, cela signifie que vous n’êtes plus maître de votre consommation. Une envie de boire grandissante doit également inquiéter.
Si la consommation d’alcool modifie votre comportement et vos relations avec vos proches, celle-ci doit vous alerter. Même si elles sont subjectives, les remarques de votre entourage sont des occasions de vous questionner : "Est-ce que je bois trop, ou trop souvent ?", "Est ce que mon comportement me met en difficulté ou met en difficulté mes proches quand je suis sous l’effet de l’alcool ?"..., etc.
Ces signes ne doivent pas être considérés seuls mais comme un ensemble d’éléments pouvant vous alerter.
Pour résumer, voici les points essentiels à retenir pour repérer la dépendance d’un proche :
- La personne concernée consomme de l’alcool de plus en plus souvent.
- Les quantités d’alcool bues sont de plus en plus importantes.
- Les conséquences négatives (conflits, difficultés à assurer ses journées…) deviennent plus nombreuses.
Si vous n'arrivez pas à convaincre la personne dépendante de diminuer sa consommation, parlez en à un médecin et accompagnez-la pour qu'elle soit prise en charge.
"Compound found in red wine opens door for new treatments for depression, anxiety", EurekAlert !, 26 juillet 2019.
"Comment savoir si j'ai un problème ?", alcool-info-service.fr.
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