Une fraude de plus à déjouer chers consommateurs ! Si vous achetez du poisson vendu en filets au supermarché ou chez le poissonnier, méfiez-vous du poids indiqué sur l'étiquette. Certaines pratiques illicites (mais très communes) gonflent ce poids. Par exemple, le trempage prolongé, les injections, l'utilisation d'additifs (carbonate). Le Syndicat national du commerce extérieur de produits congelés et surgelés (SNCE) déplore ces arnaques. "En période de crise économique [...] beaucoup peuvent penser qu'ajouter de l'eau aux produits peut permetre de gagner plus. Mais, à terme, il y aura un prix à payer pour tous " a déclaré Stéphane Barbut, président du SNCE.
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Le syndicat a commandité une étude "Fraudfilets". Le laboratoire responsable a reproduit expérimentalement les limites maximales d'ajout d'eau dans huit espèces parmi les plus vendues (panga, colin d'Alaska, lotte américaine, morue commune et morrue du Pacifique, sole, hoki, saumon kéta) pour évaluer leurs capacités de rétention. Ils ont ensuite comparé les valeurs limites avec des échantillons de produits proposés aux consommateurs. Résultat : 48% des échantillons de filets de panga sont considérés comme frauduleux. Viennent ensuite le colin d’Alaska, le cabillaud et la lotte américaine (avec des fraudes de l’ordre, respectivement, de 28%, 18% et 14%). Le hoki et le saumon kéta s'en sortent un peu mieux avec moins de 5 % de produits non conformes. L'UFC-Que Choisir qui rapporte ces fraudes souligne que le nombre d'espèces analysées étant limité, les résultats ne représentent sans doute que la face émergée de l'iceberg.
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