Les courges, potirons et autres cucurbitacées sont souvent des stars de la saison automne/hiver. Mais saviez-vous que ces légumes peuvent contenir des substances toxiques ? Ces dernières, appelées cucurbitacines, apparaissent dans certaines variétés de cucurbitacées. Or, elles peuvent provoquer une intoxication alimentaire aux conséquences parfois graves.
Les cucurbitacines sont naturellement produites par les cucurbitacées, probablement pour se protéger des prédateurs. Elles sont extrêmement rares dans les légumes cultivés pour la consommation. En revanche, elles peuvent survenir lorsque les plantes subissent un stress environnemental, ou lors d’une pollinisation croisée avec des variétés sauvages ou décoratives.
Quels sont les symptômes ?
L’intoxication à la cucurbitacine survient rapidement, parfois dans les minutes suivant la consommation, même en faible quantité. Elle entraîne principalement des troubles digestifs, plus ou moins importants. Ceux-ci vont des nausées et crampes abdominales à l'œdème intestinal, en passant par des vomissements ou des diarrhées.
Mais d’autres symptômes ont également été recensés : l’intoxication peut parfois mener à une hypotension, des lésions hépatiques, ou encore une atteinte du système vasculaire. La plupart des cas sont bénins et se résolvent en quelques jours, mais des complications graves, bien que rares, existent.
Comment éviter l’intoxication ?
Les courges contaminées par une forte concentration de cucurbitacines présentent un goût très amer. C’est le seul signal avant l’apparition des symptômes. Si vous sentez une courge particulièrement amère, recrachez-la et jetez le légume en entier !
Les courges décoratives ou sauvages sont beaucoup plus à risque que celles que l’on trouve dans le commerce. Il est donc recommandé de ne pas les manger ! Enfin, si vous cultivez vos propres courges, vérifiez qu’il s’agit de variétés certifiées et maintenez vos plantes dans de bonnes conditions (arrosage régulier et sol fertile notamment).
Si vous avez consommé un légume potentiellement infecté, mais ne présentez pas de symptômes, nul besoin de vous inquiéter. Mais en cas de symptômes, consultez rapidement un médecin. Bien qu’il n’existe pas d’antidote, un traitement peut soulager les effets.
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