Le marc de café pourrait aider à prévenir ce type de maladie

Les maladies neurodégénératives comme le sont la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson sont très répandues dans le monde. 47,5 millions de personnes seraient atteintes de démence à l’échelle mondiale. En France, on estime à plus d’un million le nombre de personnes touchées par la maladie d’Alzheimer et autres formes de démence.

S’il n’est à ce jour pas possible de traiter les maladies neurodégénératives que sont Alzheimer et Parkinson, des chercheurs semblent être sur la bonne piste. Une équipe de l'Université du Texas à El Paso vient de publier une étude dans la revue Environmental Research suggérant l’action bénéfique que pourrait avoir le marc de café dans la prévention des maladies neurodégénératives.

Maladies neurodégénératives : les effets insoupçonnés du marc de café

Les maladies neurodégénératives sont principalement caractérisées par la perte de neurones ou de cellules cérébrales. Au travers de leurs travaux, les chercheurs ont découvert que les points quantiques de carbone (CACQD) à base d'acide caféique, qui peuvent être dérivés de marcs de café usés, auraient la capacité de protéger les cellules cérébrales des dommages causés par plusieurs maladies neurodégénératives - si la condition est déclenchée par des facteurs tels que l'obésité, l'âge et l'exposition à des pesticides et à d'autres produits chimiques toxiques pour l'environnement.

L’équipe a observé que les CACQD auraient été en mesure d'éliminer les radicaux libres ou de les empêcher de causer des dommages et ont inhibé l'agrégation de fragments de protéines amyloïdes (causant la mort neuronale) sans causer d'effets secondaires significatifs.

Une recherche encourageante qui nécessite un approfondissement

Les chercheurs sont confiants quant aux résultats qu’ils ont obtenus. Ils ont bon espoir que cela puisse ouvrir la voie à des possibilités de traitement des maladies neurodégénératives. Jyotish Kumar et Mahesh Narayan, chercheurs de l’étude, « ont tous deux déclaré qu'ils savaient que la ligne d'arrivée était encore loin. Mais, pour l'instant, ils avancent vers une piste qui pourrait finalement conduire à un médicament - une pilule, peut-être - qui peut prévenir la grande majorité des troubles neurodégénératifs qui sont causés par des facteurs autres que la génétique », précise le communiqué publié suite à l’étude.