coup de soleilAttention, un coup de soleil n'est pas toujours anodin !Istock
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Quelques heures passées à lézarder sur une plage, sans protection solaire, et voilà votre peau qui vire au rouge, plus ou moins intense, plus ou moins douloureux. La faute aux rayons UVB du soleil.

Comment réagir ? « Déjà, en stoppant, si ce n’est déjà fait, l’exposition, pour aller se mettre à l’ombre, conseille le Dr Pascal Cassan. Car quand la peau est déjà brûlée, elle devient encore plus sensible aux rayons du soleil. » De retour à la maison, le conseil numéro un, c’est de « rafraîchir, avec l’eau du robinet. Cela va avoir un effet antalgique, extrêmement apaisant, et va stopper l’extension de la brûlure. Il faut rester sous l’eau au minimum dix minutes, vingt dans l’idéal. Rafraîchir avec de l’eau courante (15° environ mais pas glacée), c’est vraiment le plus important, le premier geste à faire. »

Ensuite ? Il faut bien sûr s’hydrater, en buvant de l’eau. Un conseil encore plus essentiel « aux deux extrêmes de la vie, chez les bébés et les personnes âgées. » Autre conseil, après l’arrosage, on hydrate la peau, avec une crème apaisante, type Biafine. « En cas de douleur, on peut aussi prendre un comprimé de paracétamol. » Les zones brûlées, fragilisées, ne doivent pas être réexposées dans les jours suivants.

Coup de soleil : les signes courants

Quand le coup de soleil provoque une brûlure du premier degré, la peau est rouge, mais sans cloques. En appuyant dessus, la rougeur disparaît. A ce stade-là, il suffit de suivre les conseils précédents (arroser, boire, hydrater la peau) et de patienter quelques jours pour que la peau retrouve son aspect habituel. Quand le coup de soleil a été un peu plus intense, il y aura une phase de desquamation, au bout de quelques jours (la peau va peler). Au deuxième degré, le coup de soleil s’accompagne de cloques.

Coup de soleil : les signes de gravité à reconnaître

Pour connaître l’état de gravité d’un coup de soleil, il faut regarder sa taille. « S’il y a des cloques sur l’équivalent de plus de la moitié de la paume de main de la victime, il faut absolument demander un avis médical », insiste le Dr Cassan. Attention, on parle bien de la paume de main de la victime, pas de celle d’un proche, donc pour un bébé par exemple, cela peut aller très vite. « Il ne faut jamais crever les cloques, car ce serait alors une porte ouverte vers l’infection », précisenotre expert. Le médecin consulté pourra notamment prescrire une crème spécialisée pour traiter les brûlures. « Il s’agit de crèmes destinées à éviter la surinfection. »

L’appel au 15

Le coup de soleil peut parfois être accompagné par un coup de chaleur. Et devenir, dans certains cas, une urgence vitale. « En cas de signes associés, comme un visage gonflé, des nausées, des vomissements, de la fièvre, et/ou une sensation de malaise ou de troubles de la conscience, il faut appeler le 15. Il ne faut pas sous-estimer le coup de chaleur, notamment chez les sportifs. »

Mieux vaut prévenir, que guérir

Pour s’épargner tous ces risques, rien de tel que les conseils de prévention, martelés chaque année mais tellement indispensables.

Premier d’entre tous, « éviter de s’exposer entre 12h et 15h, quand les rayons du soleil, au zénith, sont quasiment à la perpendiculaire. » Mettre un écran d’indice 50 avant de sortir, et renouveler l’application toutes les 2 heures, est aussi indispensable. Des conseils simples, mais qui permettront d’éviter, à court terme, le coup de soleil, et à long terme, de possibles complications comme le cancer de la peau.

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