L’arrivée du variant Omicron sur le sol français début décembre a donné un élan supplémentaire à la 5ᵉ vague de l’épidémie de la COVID-19. Face à cette nouvelle souche très contagieuse, la situation sanitaire devient particulièrement préoccupante. Plus de 100 000 nouvelles personnes infectées ont été repérées en 24 heures dans le pays entre vendredi 24 et samedi 25 décembre. De plus, le taux d’incidence au 26 décembre 2021 était de 712,25 cas par semaine pour 100 000 habitants, soit une hausse de 33,48% par rapport à la semaine précédente. Il dépasse même les 1000 cas pour 100 000 habitants dans 9 départements.
Le variant Omicron, responsable de ce regain important de contaminations, alarme fortement les autorités et le personnel soignant. Toutefois, certains départements semblent encore épargnés par la virulence du virus apparue en Afrique australe. On vous les liste dans notre diaporama.
Omicron : les recommandations de la haute autorité sanitaire
Face à la cinquième vague de l’épidémie de la covid-19 et une nouvelle souche particulièrement contagieuse, la Haute Autorité de Santé (HAS) a émis deux recommandations pour contrer l’épidémie. Elle propose de permettre l’administration d’une dose de rappel à partir de 3 mois après la primovaccination dans la population éligible à ce rappel. Cette mesure est déjà appliquée dans 7 pays : le Royaume-Uni, le Canada, la Grèce, les Pays-Bas, la Finlande, la Slovaquie et l’Allemagne.
L’organisation justifie sa position dans un communiqué publié le 24 décembre : "ce nouveau variant du virus est beaucoup plus contagieux que le Delta et semble échapper partiellement aux vaccins. Les premières données en vie réelle suggèrent, en effet, que les vaccins actuellement utilisés en France sont efficaces contre les formes symptomatiques non graves du variant Omicron à 80 % à 1-2 mois, mais perdent plus rapidement leur efficacité qu’avec les variants précédents : 34 % à 4 mois après une primovaccination avec le vaccin de Pfizer. Ces mêmes données montrent une remontée de l’efficacité vaccinale à 75 % deux semaines après une dose de rappel".
La HAS préconise aussi une dose de rappel pour les adolescents de 12 à 17 ans souffrant d’immunodéficience (pathologique et induite par les médicaments) ou d’une comorbidité à risque de forme grave, "selon les mêmes modalités que les adultes". Elle recommande en outre que, "sur la base d’une appréciation du rapport bénéfice/risque individuel", les médecins puissent proposer, au cas par cas, un rappel aux "adolescents jugés particulièrement vulnérables et pour lesquels les risques liés à la Covid-19 apparaissent majeurs, en particulier dans le contexte du variant Omicron".
La HAS prévoit d’émettre un avis sur l’administration de ce rappel à l’ensemble des 12 à 17 ans, ultérieurement. "L’essai clinique conduit par le laboratoire Pfizer visant à évaluer l’efficacité et la tolérance d’une dose de rappel chez les adolescents est en cours. Par ailleurs, le schéma posologique (pleine dose ou dose pédiatrique) n’est pas encore déterminé", explique l’agence scientifique.
Vendée
Selon les données publiées le 26 décembre, tous les cas criblés présentaient la mutation L452R. Il s'agissait donc de variants Delta et non Omicron.
Vaucluse
Selon les données publiées le 26 décembre, tous les cas criblés présentaient la mutation L452R. Il s'agissait donc de variants Delta et non Omicron.
Lozère
Selon les données publiées le 26 décembre, tous les cas criblés présentaient la mutation L452R. Il s'agissait donc de variants Delta et non Omicron.
Cantal
Selon les données publiées le 26 décembre, tous les cas criblés présentaient la mutation L452R. Il s'agissait donc de variants Delta et non Omicron.
Corrèze
Selon les données publiées le 26 décembre, tous les cas criblés présentaient la mutation L452R. Il s'agissait donc de variants Delta et non Omicron.
Haute-Marne
Selon les données publiées le 26 décembre, tous les cas criblés présentaient la mutation L452R. Il s'agissait donc de variants Delta et non Omicron.
Haute-Corse
Selon les données publiées le 26 décembre, tous les cas criblés présentaient la mutation L452R. Il s'agissait donc de variants Delta et non Omicron.
Guyane
Selon les données publiées le 26 décembre, tous les cas criblés présentaient la mutation L452R. Il s'agissait donc de variants Delta et non Omicron.
Alpes-Maritimes : 0,86%
Selon les données publiées le 26 décembre, 0,86% des cas criblés ne présentait pas la mutation L452R, spécifique au variant Delta. Comme les autres souches ont disparu du sol français depuis plusieurs semaines, il s'agit du variant Omicron.
Aisne : 1,23%
Selon les données publiées le 26 décembre, 1,23% des cas criblés ne présentait pas la mutation L452R, spécifique au variant Delta. Comme les autres souches ont disparu du sol français depuis plusieurs semaines, il s'agit du variant Omicron.
Ariège : 1,27%
Selon les données publiées le 26 décembre, 1,27% des cas criblés ne présentait pas la mutation L452R, spécifique au variant Delta. Comme les autres souches ont disparu du sol français depuis plusieurs semaines, il s'agit du variant Omicron.
Cher : 1,68%
Selon les données publiées le 26 décembre, 1,68% des cas criblés ne présentait pas la mutation L452R, spécifique au variant Delta. Comme les autres souches ont disparu du sol français depuis plusieurs semaines, il s'agit du variant Omicron.
Aude : 2,14%
Selon les données publiées le 26 décembre, 2,14% des cas criblés ne présentaient pas la mutation L452R, spécifique au variant Delta. Comme les autres souches ont disparu du sol français depuis plusieurs semaines, il s'agit du variant Omicron.
Tarn : 2,50%
Selon les données publiées le 26 décembre, 2,50% des cas criblés ne présentaient pas la mutation L452R, spécifique au variant Delta. Comme les autres souches ont disparu du sol français depuis plusieurs semaines, il s'agit du variant Omicron.
Meuse : 3,08%
Selon les données publiées le 26 décembre, 3,08% des cas criblés ne présentaient pas la mutation L452R, spécifique au variant Delta. Comme les autres souches ont disparu du sol français depuis plusieurs semaines, il s'agit du variant Omicron.
La réunion : 3,35%
Selon les données publiées le 26 décembre, 3,35% des cas criblés ne présentait pas la mutation L452R, spécifique au variant Delta. Comme les autres souches ont disparu du sol français depuis plusieurs semaines, il s'agit du variant Omicron.
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3306955/fr/covid-19-deux-recommandations-pour-contrer-omicron-et-ses-consequences#_ftn1
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