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Sommaire

Etape 1 : Consulter un médecin

stérilité consulter un médecinUn couple qui ne parvient pas à concevoir un enfant au bout de deux ans de rapports sexuels réguliers (au moins deux fois par semaine) en l’absence de contraception doit tout d’abord consulter un médecin (généraliste ou gynécologue). Le délai de cette première consultation peut être ramené à 1 an si la femme a plus de 35 ans.


Comment ça se passe ? Le médecin va tout d’abord interroger le couple pour essayer de trouver des facteurs expliquant la possible infertilité de l’un, de l’autre, ou des deux. Les questions porteront sur l’âge, la passé médical et chirurgical, l’existence d’une maladie chronique (diabète par exemple), d’une maladie génétique, le mode de vie (travail, tabagisme…) et la vie sexuelle (date d’arrêt de la contraception, fréquence des rapports…).

La courbe de température pour vérifier l'ovulation

courbe de température ovulation stérilitéChez qui ? Chez la femme.


A quoi ça sert ? La prise de la température est souvent le premier geste demandé à la femme qui n’arrive pas à tomber enceinte. Elle permet de vérifier si la femme ovule et à quelle date. L’ovulation étant associée à une élévation de la température corporelle (généralement de 4 à 5 dixièmes de degrés). La courbe de température peut également renseigner sur une insuffisance hormonale.


Comment ça se passe ? A partir du premier jour des règles, la femme doit prendre tous les matins avant de se lever sa température avec le même thermomètre et la noter pour établir une courbe. Le médecin peut demander de réaliser des courbes de température sur une durée de 3 mois.

Le test de Huhner pour analyser la glaire cervicale et les spermatozoïdes

analyse glaire cervicale test de huhner stérilitéChez qui ? Chez la femme.


A quoi ça sert ? Le test de Huhner, du nom du médecin qui l’a décrit, ou "test post coïtal" consiste à prélever la glaire sécrétée par le col de l’utérus dans les 48h cernant l’ovulation, qui permet aux spermatozoïdes de remonter jusqu’à l’utérus. Son examen a pour but de vérifier sa qualité (abondance, transparence, absence d’infection…) ainsi que celle des spermatozoïdes (nombre, mobilité). C’est un des examens effectués en première intention.


Comment ça se passe ? Le prélèvement de la glaire cervicale peut être réalisé par le médecin gynécologue ou au laboratoire. Il s’effectue dans les 6 à 12 heures suivant le rapport sexuel. La femme s’installe en position gynécologique. Le médecin place un spéculum puis prélève un peu de glaire à l’aide d’une pince. L’examen est indolore. La glaire est ensuite examinée au microscope. Si elle montre une trop faible quantité ou mobilité des spermatozoïdes, le conjoint de la patiente devra réaliser un spermogramme, un spermocytogramme, et une spermoculture. Un test croisé mettant en contact la glaire de la femme avec un sperme témoin et le sperme de l’homme avec une glaire normale témoin pourra également être mené.


A savoir : Pour être capable de féconder un ovule, les spermatozoïdes doivent subir des modifications chimiques pendant la traversée de la glaire cervicale. Cela s’appelle la "capacitation".

Le spermogramme pour évaluer la qualité des spermatozoïdes

spermogramme stérilité© Fotolia

spermogramme stérilité

Chez qui ? Chez l’homme.


A quoi ça sert ? Le spermogramme permet d’évaluer le nombre, la mobilité et la vitalité des spermatozoïdes, et donc la fertilité masculine.


Comment ça se passe ? Le spermogramme est pratiqué en laboratoire. Le sperme de l’homme est recueilli dans un flacon stérile par la masturbation, après trois à cinq jours d'abstinence (pour qu’il soit riche en spermatozoïdes) puis analysé. Le spermogramme peut être complété d’un autre examen visant à analyser la morphologie des spermatozoïdes ("spermocytogramme") et d’une mise en culture du sperme afin de rechercher une éventuelle infection (spermoculture).


A savoir : Un sperme qui contient moins de 15 millions de spermatozoïdes par millilitre est considéré comme peu ou pas fécondant.

Une échographie pelvienne pour vérifier l’utérus et les ovaires

échographie pelvienne examensChez qui ? Chez la femme.


A quoi ça sert ? L’échographie pelvienne permet de vérifier l’état de l’utérus et des ovaires. Elle peut mettre en évidence certaines causes de stérilité : kystes aux ovaires, fibromes, polypes, malformations, endométriose à l’utérus.


Comment ça se passe ? L’échographie est réalisée dans les premiers jours du cycle.

Un dosage hormonal pour rechercher un dysfonctionnement ovarien

dosage hormonal examens stérilitéChez qui ? Chez la femme.


A quoi ça sert ? Un bilan hormonal est généralement demandé en complément de la courbe de température. Il permet de déterminer l’origine précise des troubles de l’ovulation (dysfonctionnement de l’hypophyse (glande qui sécrète les hormones LH et FSH ayant pour cibles les ovaires), dysfonctionnement des ovaires, anomalies endocriniennes).


Comment ça se passe ? Il s’agit d’une prise de sang réalisée dans les premiers jours du cycle, le matin à jeun, pour doser le taux d’hormones circulant.

L’hystérosalpingographie pour vérifier l’état des trompes

hystérosalpingographie examens stérilitéChez qui ? Chez la femme.


A quoi ça sert ? Cet examen radiologique visualise la cavité de l'utérus et surtout les trompes. Il permet de rechercher d’éventuelles anomalies pouvant expliquer une stérilité (fibromes, polypes, endométriose, obstruction des trompes empêchant la descente de l’ovule dans l’utérus).


Comment ça se passe ? L’hystérosalpingographie s’effectue chez un radiologue dans la semaine qui suit les règles (pour être sûr de l’absence de grossesse). La femme est en position gynécologique. Le radiologue pose un spéculum et désinfecte le vagin. Il injecte ensuite un produit de contraste. Le spéculum est retiré pour la prise des radiographies. Les clichés mettent en évidence (ou non) la progression du produit dans l’utérus et dans les trompes. L’examen est plus ou moins douloureux selon les femmes.

L’hystéroscopie pour vérifier l’état de la cavité utérine

cavité utérineChez qui ? Chez la femme.


A quoi ça sert ? L’hystéroscopie permet de voir l’intérieur de l’utérus après introduction d’un dispositif optique dans la cavité. Elle peut être demandée en complément d’une radiographie de l’utérus afin d’expliquer des clichés anomaux. Elle peut mettre en évidence un éventuel polype ou fibrome pouvant être à l’origine d’une stérilité.


Comment ça se passe ? L’hysteroscopie s’effectue chez le gynécologue. La femme est installée en position gynécologique. Le médecin pose un spéculum puis introduit doucement un dispositif optique dans le col puis dans la cavité de l’utérus. Cette fibre optique peut être reliée à une caméra qui permet alors de projeter les images sur un écran. Cet examen permet une analyse aisée, rapide, indolore et fiable de l’utérus.

Une coelioscopie pour regarder l'état des organes génitaux

coelioscopie examens stérilité© Fotolia

coelioscopie examens stérilité

Chez qui ? Chez la femme.


A quoi ça sert ? La coelioscopie permet de voir l’extérieur des organes génitaux internes : utérus, trompes, ovaires….. Elle peut mettre en évidence des lésions liées à l’endométriose et/ou un obstacle sur les trompes, des causes possibles de stérilité. Elle est pratiquée dans un deuxième temps de diagnostic (après une hystérosalpingographie par exemple).


Comment ça se passe ? La coelioscopie est réalisée sous anesthésie générale par un chirurgien gynécologue. L’abdomen est gonflé avec du gaz puis une caméra est introduite par une courte incision au niveau du nombril. Au cours de cet examen, le chirurgien peut vérifier la bonne perméabilité des trompes en injectant du bleu de méthylène et le cas échéant, les désobstruer.

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