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Le lion est-il vraiment le roi ?

En apparence, le roi des animaux règne sur un harem de lionnes toutes disposées à le satisfaire. Les lions vivent en troupe et l’autorité du mâle dominant n’est contestée par aucun mâle.

En revanche, lorsqu’une lionne est féconde (tous les trois mois environ), c’est elle et elle seule qui décide ou non d’avoir des rapports, même avec le mâle dominant !

Lorsque madame est décidée, tout peut aller très vite : le rapport ne dure que quelques dizaines de secondes, mais il peut être répété jusqu’à 50 fois par jour !

Le lion est-il vraiment le roi ?© Adobe Stock

Le saviez-vous ? Chez tous les félins, la présence de petites protubérances épineuses sur le pénis rend la copulation douloureuse pour la femelle. Les mâles mordent souvent la nuque de leur partenaire, afin d’éviter d’êtres mordus et griffés !

La baleine : 1800 litres de sperme !

La baleine : 1800 litres de sperme !© Adobe Stock

C’est en effet grâce à leurs chants que les baleines mâles séduisent les femelles : les ondes sonores les attirent. S’il faut choisir entre plusieurs mâles, la femelle prend tout son temps et laisse ces messieurs lui faire la cour (par des chants et des chorégraphies dans et hors de l’eau : les sauts et cabrioles ne sont pas rares !), voire s’affronter férocement !

Les baleines connaissent deux positions : ventre contre ventre, ou bien sur le côté. Les rapports sont courts, mais fréquents durant la période de fécondité. Le mâle accompagne souvent la femelle durant la gestation.

Le saviez-vous ? Le pénis d’une baleine mâle peut atteindre 2,5 m de longueur. Lors de l’éjaculation, il projette 1 800 litres de sperme !

Le manchot : un oiseau très gay !

Le manchot : un oiseau très gay !© Adobe Stock

L’homosexualité n’est pas l’apanage de l’être humain… Souvenez-vous : en 2005, six manchots de Humboldt mâles du zoo de Bremerhaven (Allemagne) ont défrayé la chronique en formant trois couples homosexuels ! Les manchots "gays", à défaut de pouvoir pondre des œufs, ont cependant fait valoir leur droit à l’homoparentalité… en "adoptant" des cailloux !

Le saviez-vous ? Les manchots d’Antarctique pratiquent une forme de… prostitution ! Les femelles construisent leurs nids à l’aide de pierres. Pour cela, elles ont besoin de l’aide de plusieurs mâles… qui n’acceptent de coopérer qu’en échange d’un rapport sexuel.

Le singe bonobo : obsédé ?

Le singe bonobo : obsédé ?© Adobe Stock

Les bonobos sont sans doute les grands primates dont les pratiques sexuelles sont les plus proches de celles de l’humain. Chez eux, le sexe a une fonction sociale ! Alors que les femelles mettent un petit au monde tous les 5 ans environ, les pratiques sexuelles sont quasi-quotidiennes : dans leur société dominée par les femelles, le sexe a une fonction d’apaisement des conflits.

Ce sont les primates les moins agressifs ; en contrepartie, ils s’adonnent à des plaisirs variés : rapports homosexuels, attouchements à trois ou plus, baisers, fellations…

Le saviez-vous ? Les bonobos sont les seuls mammifères (en dehors des humains) à pratiquer la "position du missionnaire", c’est-à-dire à copuler face à face !

L’éléphant : patient...

L’éléphant : patient...© Adobe Stock

L’éléphant est est loin d’être le plus actif sexuellement ! La faute à la période de gestation des femelles, la plus longue chez les mammifères (22 mois, près de deux ans). Du coup, un éléphant a en moyenne un rapport tous les cinq ans ! Pas étonnant que, chez les mâles, le taux de testostérone crève le plafond au moment du rut (jusqu’à 50 fois plus élevé qu’en temps normal !).

Avant chaque accouplement, le mâle et la femelle passent de longs mois ensemble.

Le saviez-vous ?

  • Lors du rut, le pénis de l’éléphant prend une coloration… verte !
  • Les éléphants mâles s’urinent dessus pour séduire les femelles.

La vache : frustrée !

La vache : frustrée !© Adobe Stock

Les vaches, parfois privées de taureaux dans les troupeaux se lancent dans des accouplements champêtres entre filles ! Ce comportement est bien connu des producteurs laitiers : il leur permet de déterminer avec précision le moment idéal dans la pratique de l’insémination artificielle !

En revanche, qu’une vache se comporte comme un taureau en permanence est souvent le signe d’une condition pathologique (comme la présence de kystes ovariens).

Le saviez-vous ? La réputation flatteuse du taureau ne tient qu’aux dimensions de son sexe et à sa puissance. En termes de prouesse sexuelle, il est plutôt limité puisque chez les ruminants, les mâles éjaculent pratiquement instantanément au moment de la pénétration.

Le pigeon : fidèle...

Le pigeon : fidèle...© Adobe Stock

Comme chez tous les oiseaux, la reproduction commence par une longue phase de séduction : la parade nuptiale. Il s’agit, pour les mâles, d’éblouir la femelle en dévoilant leurs plus beaux atours. Chez les pigeons, la parade amoureuse des mâles peut consister à baisser la tête pour dévoiler la grande plume qu’ils portent sur la tête, ou à arborer la tache colorée qu’ils ont au cou.

La femelle séduite choisit son partenaire en lui délivrant de petits "bisous" dans le cou. L’accouplement est rapide et la ponte des œufs, qui deviendront de petits pigeonneaux, survient 10 jours après.

Le saviez-vous ? Les pigeons sont très "libérés" sexuellement : ils ne s’accouplent pas uniquement pour se reproduire !

Le lapin : il ne pense qu’à ça !

Le lapin : il ne pense qu’à ça !© Adobe Stock

La réputation du lapin est parfaitement justifiée ! En effet, l’éjaculation se produit pratiquement dès la pénétration… À sa décharge, le lapin n’a pas de temps à perdre : il est génétiquement programmé pour se reproduire le plus rapidement possible.

Le lapin se reproduit à un rythme phénoménal : une femelle peut donner naissance à 40 petits lapereaux par an !

Le saviez-vous ? Tous les lapins, même les adorables lapins nains, sont des obsédés sexuels en puissance. Ils peuvent s’exciter sur un autre lapin, un autre animal, un objet… ou un être humain !

Le porc-épic : pratique solitaire...

Le porc-épic : pratique solitaire...© Adobe Stock

Le porc-épic est un solitaire. Heureusement, car ses redoutables piquants sont de nature à dissuader toute envie de câlins… Chez les porcs-épics, la séduction est affaire de grognements plus que de frôlements : lors de la période des amours, le mâle suit la femelle en lui "chantant la sérénade", parfois plusieurs jours… Il faut dire que madame porc-épic n’est fécondable que sur une très courte période (qui dure parfois moins d’une demi-journée), une seule fois par an.

Lorsque la femelle est réceptive, elle se frotte contre lui dans une danse lascive… Lors de l’accouplement elle aplatit ses piquants pour ne pas transpercer son amant !

Le saviez-vous ? Avant l’accouplement, les porcs-épics mâles urinent sur les pics des femelles pour les rendre plus "glissants".

L’antilope 'topi' : très libérée !

L’antilope 'topi' : très libérée !© Adobe Stock

Si la guerre des sexes existait dans la nature, les antilopes topis seraient sans doute les Amazones du règne animal ! Chez les topi (de grandes antilopes légèrement bossues qui vivent principalement en Afrique du Sud, en Tanzanie et au Kenya), ce ne sont pas les hommes qui se battent pour les beaux yeux de ces dames, mais l’inverse !

Il faut dire que l’on compte parfois un mâle pour 20 femelles et que la période de fécondité des femelles est très courte (un jour toutes les six semaines !).

Le saviez-vous ? La position de l’antilope est une des positions du Kamasutra, dans laquelle les deux partenaires sont agenouillés, l’homme derrière la femme…

Le paon : exhibitionniste !

Le paon : exhibitionniste !© Adobe Stock

Le paon est sans doute le plus grand exhibitionniste du monde animal… La queue du paon est un exemple spectaculaire de "sélection sexuelle" : c’est parce que les femelles paons, sous le charme, choisissaient pour se reproduire les mâles dotés des plumes les plus longues et les plus colorées que ces caractéristiques se sont transmises et amplifiées de génération en génération…

Mais le paon n’est pas seulement tape-à-l’œil : il met un point d’honneur à satisfaire toutes les femelles une fois sa représentation terminée !

Le saviez-vous ? En Angleterre, un paon passe 18 heures par jour à faire la roue pour séduire… l’une des pompes à essence !

Le chat : sauvage !

Le chat : sauvage !© Adobe Stock

Chez les chats, c’est madame qui choisit. D’où les efforts des mâles. Ils vont jusqu’à se battre et la bagarre continue pendant les ébats. Le mâle mord la peau du cou de la femelle et lui griffe la croupe ! Il est fréquent de voir la chatte se retourner et griffer son partenaire.

Il faut dire que le pénis du chat (comme celui des autres félins) est muni de petites "épines" qui lors de la pénétration, déclenchent l’ovulation !

Le saviez-vous ? Une chatte peut avoir plusieurs rapports consécutifs avec des partenaires différents. À chaque pénétration, un nouvel ovule est produit, ce qui explique que dans une même portée, des chatons nés de pères différents puissent être très dissemblables !

L’âne : un étalon ?

L’âne : un étalon ?© Adobe Stock

L’âne est renommé depuis l’Antiquité pour la longueur de son sexe… Son appétit sexuel aurait influencé l’image païenne du satyre (sabots, jambes poilues et longues oreilles…). Si l’excitation de l’âne est visiblement évidente, celle des ânesses se traduit également par des signes sans équivoque, notamment une écume abondante aux lèvres !

Le saviez-vous ? Les ânes peuvent parfaitement se reproduire avec leurs cousins les chevaux… Ainsi, la mule (ou le mulet) est le croisement d’un âne avec une jument, tandis que le bardot (ou la bardine) est le croisement d’une ânesse et d’un étalon.

On peut même croiser un âne ou une ânesse avec… un zèbre : leur rejeton s’appelle alors zébrâne ou donzèbre.

La mante religieuse : vorace !

La mante religieuse : vorace !© Adobe Stock

C’est peut-être l’un des rites "sexuels" les plus connus et les plus fascinants du monde animal : celui de la mante religieuse qui dévore ses amants après, voire pendant l’accouplement ! Parfois, juste après l’accouplement, la femelle mante décapite son compagnon pour se repaître de sa tête…

C’est une nécessité biologique : pour pouvoir porter ses œufs, la mante a besoin d’un énorme apport énergétique, donc de nourriture… Certains mâles, pour éviter de finir en dessert, prennent la précaution d’offrir un petit en-cas à leur dulcinée avant l’acte sexuel…

Le saviez-vous ? Même dévoré pendant l’acte sexuel, le mâle de la mante peut accomplir son devoir : la libération des spermatozoïdes peut se faire après la décapitation !

La hyène : ambiguë...

La hyène : ambiguë...© Adobe Stock

On a longtemps cru que les hyènes étaient hermaphrodites… voire qu’elles pouvaient changer de sexe à volonté ! Il n’en est rien, mais cette croyance était tout de même basée sur des caractéristiques sexuelles peu communes. Les femelles ont un clitoris dont la taille peut atteindre celle du pénis des mâles ! Pour ajouter à la confusion, il est complété par des grandes lèvres gonflées par deux boules graisseuses à l’apparence parfois équivoque...

Le saviez-vous ? Il est pratiquement impossible de distinguer un mâle hyène d’une femelle par la simple observation : seule l’analyse scientifique d’un prélèvement (un poil, par exemple) peut permettre d’avoir une certitude sur le sexe d’un individu !

L’ornithorynque : bizarre...

L’ornithorynque : bizarre...© Adobe Stock

Animal unique, doté d’un bec de canard aplati, d’une queue de castor et de pattes palmées, l’ornithorynque a une sexualité surprenante. Non content d’être un mammifère qui pond des œufs (la femelle allaite ses petits après éclosion), c’est également le seul à posséder… cinq paires de chromosomes sexuels (au lieu d’une chez la plupart des vertébrés !).

L’accouplement a lieu exclusivement dans l’eau, et se déroule au terme d’une parade nuptiale au cours de laquelle le mâle nage autour de la femelle, puis l’attrape par la queue avant pénétration.

Le saviez-vous ? Comme la langue des serpents, le sexe de l’ornithorynque est bifide, c’est-à-dire qu’il se sépare en deux au niveau du gland…

Le colibri : surexcité !

Le colibri : surexcité !© Adobe Stock

Les colibris, ou oiseaux-mouches, ont le rythme cardiaque le plus élevé du règne animal : jusqu’à 1 260 pulsations par minute ! Autant dire que pour faire battre le cœur des dames, les colibris mâles doivent faire des prouesses ! Leur parade nuptiale est impressionnante, digne des plus belles cascades aériennes de Top Gun : une série de vols en piqué et de boucles juste au-dessus de la femelle.

Les colibris sont les seuls oiseaux à pouvoir voler en marche arrière : une aptitude qui leur sert à séduire les dames, mais qui reste peu pratique pour l’accouplement !

Le saviez-vous ? Les colibris pratiquent la masturbation : les mâles utiliser une feuille d’arbre à cet usage…

Le chien : coincé !

Le chien : coincé !© Adobe Stock

Non, ce n’est pas une légende : un chien et une chienne en train de s’accoupler peuvent rester "soudés". C’est une conséquence directe des caractéristiques sexuelles de l’espèce canine : après pénétration, le pénis du chien peut être bloqué par la contraction des muscles du vagin de la femelle…

Le saviez-vous ? Il ne faut pas séparer deux chiens restés collés l’un à l’autre, par n’importe quel moyen : en leur faisant peur, en les écartant… ou en leur jetant un seau d’eau froide ! Vous risquez de provoquer une fracture du pénis chez le mâle ou/et une déchirure vaginale chez la femelle !

Le plus simple est de patienter jusqu’à ce que le pénis du mâle ne soit plus en érection…

Le calmar : mystérieux...

Le calmar : mystérieux...© Adobe Stock

Les mœurs sexuelles des calmars ou calamars sont encore très mystérieuses. Récemment, une équipe de scientifiques allemands et néo-zélandais a affirmé que les calmars avaient tendance à s’accoupler n’importe quand et avec n’importe qui, sans se préoccuper du sexe de leur partenaire…

Le saviez-vous ? Les calmars ne sont pas hermaphrodites, même si de l’extérieur rien ne distingue le mâle de la femelle. C’est que monsieur calmar n’est pas doté d’un pénis traditionnel : lors de l’accouplement, il se sert d’un de ses "bras" (tentacules) pour inséminer madame calmar !

Le hamster : frénétique !

Le hamster : frénétique !© Adobe Stock

Existe-t-il un amant plus précoce que le lapin dans le règne animal ? Oui, le hamster ! Ce n’est pas pour rien qu’il s’entraîne en courant comme un dératé dans sa roue : le hamster mâle est, en effet, capable de s’accoupler 70 fois en une heure ! Une performance peu appréciée chez les dames : la femelle, une fois fécondée, n’accepte plus de partenaires !

Du coup, monsieur va voir ailleurs : les hamsters sont, en effet polygames.

Ils sont fous, ces insectes !

Ils sont fous, ces insectes !© Adobe Stock

Chez certaines espèces de mouches, le mâle séduit la femelle grâce à son… vomi ! Il s’agit d’une offrande alimentaire (la mouche ne digère pas, elle projette ses sucs digestifs à l’extérieur, avant de "manger" les aliments ainsi digérés…). Et pendant que la mouche femelle se régale, le mâle en profite pour la féconder !

Chez certaines espèces de punaises, le mâle transperce littéralement la femelle avec son "pénis-dard". Ses spermatozoïdes sont ensuite directement véhiculés dans le sang de sa partenaire.

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