Comme son frère William et son père Charles, Harry est atteint d’une calvitie plutôt précoce. Un complexe qui l’a poussé à se renseigner sur les divers traitements existants, afin d’épaissir sa chevelure.
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D’après le média, “The Sun”, le petit-fils de la Reine aurait déjà subi un traitement dans l'espoir de dissimuler sa calvitie.
Une source proche du Prince aurait déclaré que sa récente visite dans une clinique londonienne renommée aurait “fait grand bruit”, avant d’ajouter que cet institut serait “très prestigieux”.
“C'est l'un des meilleurs endroits au monde. Il y a toute une gamme de traitements différents. D’ailleurs, les personnes les plus riches et les plus célèbres viennent ici”.
Des traitements très chers, mais qui porteraient déjà leurs fruits selon le quotidien britannique.
Le duc de Sussex aurait en effet "profité d'un séjour londonien fin 2019 pour se rendre dans la prestigieuse clinique Philip Kingslery". Depuis, il semblerait moins dégarni.
Pourtant, le prince Harry revient de loin. En 2018, un expert capillaire avait assuré à la presse britannique que la calvitie du duc de Sussex “avait doublé” depuis l'officialisation de son couple avec l'actrice de 38 ans.
Un problème capillaire que Meghan Markle prend très au sérieux. Le Daily Star affirme en effet que la mère d'Archie est "terrifiée" à l'idée que son mari "arbore la même coiffure" que le prince William.
C'est même la duchesse qui aurait convaincu son époux de suivre un traitement dès janvier 2018.
Le même média affirme que le Prince Harry n'était pas difficile à convaincre et qu'il était décidé à combattre sa calvitie par tous les moyens, "quitte à débourser plus de 50 000 euros pour investir dans des implants. "
Chute de cheveux : qu’est-ce que l’alopécie androgénétique masculine ?
L’alopécie androgénétique masculine ou calvitie se traduit par une chute de cheveux, quelle qu’en soit la cause. C’est une évolution normale de la vie des cheveux qui peut débuter dès la puberté, lorsqu’il s’agit d’une forme sévère.
Elle est cependant plus fréquente aux alentours de 40 ans. Elle touche environ 15 % des hommes à l'âge de 20 ans, 30 % à 30 ans et un sur deux à cinquante ans. Elle touche essentiellement au départ les golfes temporaux, et le vertex.
Les hormones mâles jouent un rôle clé dans le mécanisme de ce type de perte des cheveux, ce qui explique également que la calvitie masculine ne débute qu'après la puberté.
Le principal risque associé à cette chute des cheveux, sont les cancers de la peau car cette zone cutanée n'est plus protégée par la chevelure de l'exposition solaire laquelle peut favoriser certains cancers cutanés. Quand on est chauve, il faut donc se protéger efficacement du rayonnement solaire.
Image : les quatre stades de l’alopécie
Alopécie : l'hérédité, le principal responsable
Lorsque la perte de cheveux est héréditaire, on parle d'alopécie androgénétique (à ne pas confondre avec l'alopécie androgénique, qui concerne la perte des cheveux sous l'influence des hormones mâles).
Les follicules héritent d'une sensibilité particulière à l'action conjuguée de la testostérone et d'une enzyme appelée 5 a-réductase. Une fois la rencontre de ces deux éléments effectuée, une nouvelle hormone appelée DHT est produite. Un follicule sensibilisé verra son cycle de croissance perturbé, accéléré, et finira par se fatiguer ; le cheveu repousse alors de plus en plus fin pour finir par disparaître totalement.
Le stress, le changement de saison, les carences alimentaires, la chimiothérapie ou encore certains traitements médicamenteux représentent aussi d’autres causes de la perte de cheveux.
Les solutions pour lutter contre la chute de cheveux
Pour traiter cette chute de cheveux, les dermatologues prescrivent souvent un traitement qui stabilise une alopécie déjà installée et ralentit la chute de cheveux : le Minoxidil. Cette lotion qui s’applique matin et soir permet de stimuler le cuir chevelu.
En cas d’alopécie sévère, la micro-greffe capillaire est aussi une solution. Pour pouvoir en bénéficier, il est nécessaire d’avoir une zone donneuse viable, c’est-à-dire une partie du crâne non touchée par la chute de cheveux.
En plus des traitements médicaux, il est possible d'utiliser des compléments capillaires, (perruques complètes, volumateurs ou compléments partiels). Fabriqués sur mesure, ils peuvent être collés sur des zones de crâne chauve, ou fixés à l'aide de petits peignes ou de microclips.
Quant aux autres “traitements novateurs”, comme le laser ou le plasma riche en plaquettes, ils n’ont pas fait encore leurs preuves pour qu’on puisse les recommander actuellement.
HAIR TO THE THRONE Balding Prince Harry visits a hair loss clinic for thickening treatments in London’s Mayfair, The Sun, 9 février 2020.
L'alopécie, Dermato info, Société française de dermatologie, 11 février 2020.
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