Au bord du célèbre Lac Michigan se trouve le centre de congrès de cancérologie l’ASCO. Plus de 35 000 oncologues y sont réunis pour informer des nouvelles découvertes en termes de cancérologie. Un espoir de traitement contre le cancer du poumon de mauvais pronostic a été avancé le 2 juin 2024. Il concerne entre autre, les patients avec des tumeurs trop grosses pour être opérées.
Ce traitement permet de sauver 10% de patients supplémentaires par rapport aux traitements actuels. En France 2000 personnes sont concernées. Plusieurs types de cancer du poumon sont concernés : le cancer lié au tabac à un stade avancé, le cancer du poumon à petites cellules, les cancers du poumon non métastasés ou ceux trop gros pour être opéré. Cancer traité habituellement avec de la chimiothérapie couplée à la radiothérapie.
" 57% des patients sont encore en vie trois ans après leur diagnostic "
Le laboratoire pharmacologique AstraZeneca a mis en place un traitement d’immunothérapie : une technique qui consiste à utiliser le système immunitaire dans la reconnaissance des cellules tumorales afin de les détruire. Selon le groupe suédo-britannique ce traitement pourrait augmenter de 10% le taux de survie, passant de 47% auparavant à 56%. Il consiste en une injection mensuelle pendant deux ans. " La forte amélioration de la survie globale observée avec "Imfinzi" après une chimio-radiothérapie concomitante est transformatrice dans le traitement du cancer du poumon à petites cellules à un stade limité. Ces résultats soulignent notre ambition d'augmenter les taux de survie dans ce cancer du poumon à un stade précoce. Nous sommes impatients de travailler avec les autorités réglementaires afin de proposer ce traitement à ces patients le plus rapidement possible ", indique Susan Galbraith, vice-présidente exécutive de la R&D en oncologie chez AstraZeneca dans un communiqué de presse.
D’autres résultats très engageants sont aussi avancés par le laboratoire. Le traitement aurait des effets positifs sur les personnes ayant déclenché un cancer du poumon en lien avec une mutation génétique. L’étude montre une réduction considérable du risque de rechute des patients qui ont reçu cette thérapie. Deux après leur diagnostic, 65% d’entre eux n’ont pas rechuté contre 12% avec les traitements classiques. Ils sont 600 chaque année. Et pour eux, ce traitement sonne comme un espoir.
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