Plusieurs semaines de convalescence après l’amputation d’un morceau de son poumon droit. C’est la triste histoire d’Alex Gittins, Britannique de 31 ans, rapportée par le journal The Daily Mail. Cela serait dû à l’utilisation de cigarettes électroniques pendant quatre mois.
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Les faits se déroulent en 2023. Le jeune homme, originaire de la ville de Bishop Auckland en Angleterre, achète six cigarettes électroniques jetables, de 20 livres chacune, dans un bureau de tabac. Il en fume plusieurs sans noter de problème particulier. C’est en mai que les premiers troubles surviennent : Alex Gittins ressent un “goût horrible” dans sa gorge, qui l’empêche de respirer.
“Je commençais tout juste à vapoter quand je me suis aperçu que la fumée ne se formait pas normalement. [...] Puis, cinq ou dix minutes plus tard, je me tenais là, immobile, à essayer d’inspirer, mais c’était comme si ma gorge ne pouvait pas s’ouvrir. La situation a empiré au cours de l’heure suivante”, raconte Alex Gittins dans les colonnes du Daily Mail.
Plus tard, au volant de sa voiture, il constate que la douleur s’intensifie. Le jeune homme se rend alors le plus vite possible à l’hôpital le plus proche. Une fois aux urgences, le personnel médical l’informe de la terrible nouvelle : son poumon droit s’est effondré. Il est ensuite transféré dans une unité de soins intensifs respiratoires afin d’être pris en charge.
Un pneumothorax puis une ablation d’une partie du poumon
On parle également de pneumothorax. “Le pneumothorax est dû à la présence anormale d’air dans la cavité pleurale. L’origine est spontanée ou traumatique. Une prise en charge est nécessaire, parfois en urgence. Le traitement dépend de sa gravité et de sa cause. La récidive est fréquente et peut être évitée par la pleurodèse”, explique le site de l’Assurance maladie.
Comment le soigne-t-on ? Le choix du traitement dépend du type de pneumothorax, de la gravité des symptômes et de la cause responsable. Le pneumothorax ne nécessite pas toujours une intervention médicale, mais lorsque c’est le cas, le but est d’évacuer l’air de la cavité pleurale.
- spontané
- traumatique
- cataménial (la conséquence de certaines lésions d’endométriose)
- compressif
Quelques cas ont, par le passé, été associés à l’utilisation de la cigarette électronique.
On estime qu’une personne sur trois souffrira de nouveau d’un pneumothorax après l’effondrement d’un poumon au cours de l’année suivante. En ce qui concerne Alex Gittins, son poumon droit n’a pas repris son fonctionnement normal deux jours après l’opération, avec des fluides toujours coincés. Il a de ce fait été transféré dans un autre hôpital, au sein duquel il a subi l’ablation d’une partie de son poumon. Il a pu rentrer chez lui le 9 juin et reprendre le travail en août. De son expérience, il tire le conseil suivant : “Allez vous acheter une boîte de patchs à la nicotine. Vapoter, ce n’est pas une bonne idée.”
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