Des huiles essentielles fongicides et bactéricides
© FotoliaCertaines huiles essentielles comme l’arbre à thé (tea tree, melaleuca alternifolia) sont fongicides et bactéricides. En d’autres termes, elles détruisent les éventuels champignons ou bactéries à l’origine de la mycose.
On optera notamment pour l’huile essentielle (HE) d’arbre à thé ou encore de laurier noble.
Le traitement :
L’huile essentielle d’arbre à thé peut s’utiliser par voie orale ou par voie cutanée.
On pourra ainsi avaler 1 goutte pure sur un comprimé neutre à laisser fondre dans la bouche à raison de 4 fois par jour pendant 20 jours.
L’HE de tea tree peut aussi s’appliquer par voie cutanée, sur le bas ventre et le bas du dos, car les huiles essentielles se répandent jusqu’aux organes par le système circulatoire. On appliquera ainsi 3 gouttes pures 4 fois par jours pendant 5 à 7 jours.
Pour ce qui est de l’huile essentielle de laurier noble, elle peut être utilisée oralement. On appliquera 1 goutte à laisser fondre sous la langue 3 fois par jours pendant 20 jours. Puis on arrêtera pendant 7 jours pour reprendre de la même manière, pendant 6 à 12 mois.
Enfin, on peut également s’adresser à un pharmacien et lui demander de préparer un ovule à base d’huiles essentielles. On pourra proposer la composition suivante : 50mg d’HE de laurier noble (laurus nobilis), 80mg d’HE de tea tree (melaleuca alternifolia) et 70 mg d’HE de Palmarosa (cymbopogon martinii). On prendra alors 1 ovule 2 fois par jour pendant 20 jours.
Contre-indication : les huiles essentielles sont à prohiber chez la femme enceinte et chez l’enfant de moins de 3 ans.
A lire aussi :
Mycose des pieds : utiliser l'huile essentielle de lavandeL’homéopathie à la rescousse
© FotoliaL’homéopathie peut être une option intéressante, notamment chez la femme enceinte, car elle ne comporte aucune contre-indication. Elle peut s’utiliser seule ou en complément d’un traitement médicamenteux classique (ovule).
Le traitement :
Plusieurs traitements sont disponibles, ainsi est-il bon de demander conseil à son pharmacien qui prescrira le plus adapté en fonction des symptômes. On peut opter pour : Sepia officinalis 5CH ou 9CH, 3 granules 3 fois par jour pendant 15 à 20 jours, ou Candida albicans/Monilia albicans 9CH, 3 granules 2 fois par jour pendant 15 à 20 jours, ou encore Arsenicum iodatum 9CH à raison de 3 granules matin et soir pendant 20 jours.
Des oligo-éléments pour booster son immunité
© FotoliaCertains oligo-éléments tels que le zinc et le sélénium peuvent être utiles en cas de mycose vaginale, car ils boostent les défenses immunitaires. Ils peuvent ainsi aider l’organisme à se débarrasser seul des microbes responsables.
Le traitement :
Deux approches peuvent être envisagées. On peut ainsi choisir d’opter pour des compléments alimentaires à base de zinc et/ou de sélénium, ou simplement augmenter son apport en aliments riches en oligo-éléments.
Côté zinc, favorisez les huitres, la viande de bœuf et les graines de lin. Quant aux aliments riches en sélénium, il s’agit principalement des œufs, de la viande et du poisson.
Pour ce qui est des compléments alimentaires sous forme d’ampoules ou de comprimés, la posologie est généralement indiquée sur la boîte.
Contre-indication : en cas de grossesse, demandez conseil à votre médecin généraliste ou gynécologue avant de commencer une supplémentation.
De l’ail côté phytothérapie
© FotoliaLa phytothérapie a aussi son rôle à jouer pour ce qui est de se débarrasser des mycoses. Certaines plantes ont en effet des vertus antifongiques et antibactériennes. C’est notamment le cas de l’ail et du calendula.
Le traitement :
L’ail peut être appliqué directement dans le vagin ou à son entrée. Il peut aussi être utilisé oralement : prenez une gousse d’ail par jour, ou en gélules (400 à 600mg par jour) si vous préférez éviter la mauvaise haleine qu’elle entraîne. Enrobées, les gélules ne libéreront l’ail et son odeur qu’une fois dans l’intestin.
Quant au calendula, on peut utiliser les feuilles en infusion une fois par jour ou en application directe après broyage des feuilles.
Contre-indication : à forte dose, et en l’absence de mycose avérée, l’ail peut irriter la muqueuse vaginale et aggraver la situation. Le traitement est à proscrire en cas de grossesse.
Faire le plein de probiotiques
© FotoliaSi la muqueuse vaginale est atteinte d’une infection, c’est parce que son équilibre naturel est perturbé. Le vagin a en effet une flore bactérienne spécifique et naturelle, qui, lorsqu’elle est affaiblie, peut être contaminée par un champignon ou une bactérie étrangère. Pour rebooster sa flore vaginale, il faut donc miser sur les probiotiques, de "bonnes" bactéries présentes dans les yaourts ou sous forme de complément alimentaire.
Le traitement :
Appliquer du yaourt (nature) à l’entrée du vagin ou un tampon imprégné de yaourt peut parfois suffire. Mais celles qui préfèrent les valeurs sûres peuvent opter pour des tampons riches en probiotiques disponibles en pharmacie (à utiliser uniquement pendant les règles comme un tampon classique) ou pour des probiotiques en gélules.
Sources :
- La phytothérapie : se soigner par les plantes, Dr Jean Valnet, Editions Le livre de poche
- Vertus et bienfaits des huiles essentielles, Christine Probst, Hélène Barbier du Vimont, Editions Gur Tredaniel
- Mes 15 huiles essentielles, Danièle Festy, Leduc.s Editions
- Phytothérapie : la santé par les plantes, Sélection du reader's digest
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