La polyarthrite rhumatoïde entraîne la destruction des articulations. Cette maladie inflammatoire peut donc être très douloureuse et handicapante pour les personnes qui en sont atteintes. Afin de soulager la douleur des patients, il leur est généralement prescrit par leur médecin du paracétamol. Pour réduire l’inflammation des articulations, des corticoïdes sont souvent prescrits. Bien qu’il existe des traitements capables de soulager les douleurs, la polyarthrite rhumatoïde ne se guérit pas. C’est pourquoi les malades doivent apprendre à vivre avec la maladie.
Une étude révèle l’impact du mode de vie sur la douleur liée à la polyarthrite rhumatoïde
Au travers d’une étude présentée récemment à l’occasion du congrès EULAR 2024 à Vienne, des chercheurs ont étudié l’impact du mode de vie des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde sur la douleur et l’évolution de la maladie. Leurs conclusions ont permis de révéler ce qu’il serait nécessaire de mettre en place afin de souffrir le moins possible et de limiter la progression de la maladie : l’adoption d’un régime alimentaire complet à base de plantes, la pratique d’une activité physique et la gestion du stress.
Pour parvenir à ces résultats, 39 participants ont été suivis par des équipes médicales sur deux années. L’approche a été différente de ce qui est habituellement mis en place pour traiter la polyarthrite rhumatoïde. Ici, ce sont les effets d'une intervention multidisciplinaire sur le mode de vie chez les personnes qui ont été étudiés. L'intervention était basée sur un régime alimentaire complet à base de plantes, en plus de l'activité physique et de la gestion du stress.
Résultat : les articulations des personnes suivies se sont assouplies sur les deux années. 44 % des personnes suivant habituellement un traitement contre la douleur ont diminué la dose ou stoppé leur traitement.
Polyarthrite rhumatoïde : vers de nouvelles approches de traitement ?
Les résultats de cette étude ont donc permis de révéler que ce type d’approche peut être efficace à long terme pour les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. « Ces résultats indiquent que des modifications intensives du mode de vie peuvent être efficaces à long terme», ont indiqué les chercheurs dans leurs conclusions. Un espoir pour les malades qui aujourd’hui n’ont que pour option la prise de médicaments.
La prévention avant tout
Bien que nous ignorions précisément l’origine de la survenue de la polyarthrite rhumatoïde, il convient de rappeler que plusieurs facteurs de risque modifiables associés au mode de vie (tabagisme, obésité) ont été mis en évidence. Il est donc important d’agir sur ces facteurs de risque. Car Il vaut mieux toujours prévenir que guérir !
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