À peine guéri de sa chute de novembre, Laurent Ruquier s'est à nouveau blessé pendant les fêtes de fin d'année. Dans Les Enfants de la télé, diffusée sur France 2 le dimanche 5 janvier 2020, l'animateur est apparu avec le bras dans le plâtre... Alors qu'on le lui avait ôté à peine quelques semaines plus tôt.
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Malaise vagal : les 5 choses à faire pour le prévenirSi certains téléspectateurs pensent que l'émission aurait été enregistrée peu après sa chute de novembre, et qu'il s'agit donc de la même blessure, ce n'est pourtant pas ce qu'a déclaré la star sur le plateau de l'émission. Il se pourrait donc qu'il soit véritablement victime de malchance.
"Fin décembre, les téléspectateurs ont eu la chance de me voir à nouveau sans plâtre mais pendant les fêtes de fin d'année, qu'est-ce qu'il se passe ? Je reprends le même escalier !", a-t-il raconté à ses confrères, sans se départir de son humour.
Une première chute violente en novembre
Laurent Ruquier s’était déjà fait une belle frayeur pendant le week-end de la Toussaint, en chutant dans les escaliers de sa résidence à Criquebeuf-sur-Seine, en Normandie. C’est donc avec le bras en écharpe qu’il a animé Les Grosses têtes sur RTL, le lundi suivant. Intrigués par son plâtre jaune fluo, les autres chroniqueurs de l’émission n’ont pas manqué de lui demander ce qui lui était arrivé, non sans faire quelques hypothèses tendancieuses…
“Je hurlais de douleur”, confie Laurent Ruquier
Après quelques plaisanteries, l’animateur est finalement revenu sur sa fin de semaine difficile. “J’ai passé un week-end magnifique, entre la disparition de Marie Laforêt et le fait que je me sois cassé la gueule dans les escaliers”, déplore-t-il, non sans ironie. En effet, il était le producteur, mais surtout l’ami de la chanteuse et actrice, décédée dimanche à l’âge de 80 ans.
Lors de sa chute, Laurent Ruquier s’est cassé le poignet. “J’osais même pas le regarder et je hurlais de douleur, tout seul”, précise-t-il. “Mon chien pensait que je jouais, il tournait autour de moi…”. Heureusement, ses cris de souffrance ont fini par alerter les voisins, qui sont venus voir s’il avait besoin d’aide, et des amis de l’animateur l’ont finalement conduit à l’hôpital.
“Il faut remercier le personnel hospitalier, qui fait souvent un travail formidable”
À la clinique de Criquebeuf-sur-Seine, le verdict est sans appel : Laurent doit se faire opérer. “On m’a donné le choix entre l’anesthésie générale et l’anesthésie locale”, explique le chroniqueur, qui a choisi la seconde option. “Ils mettent quand même un rideau qui vous sépare du bras. Mais vous entendez tous les bruits, la perceuse… J’ai trois broches à l’intérieur”. L’intervention se termine finalement par la pose d’un plâtre. “Je vais apparaître ainsi dans mes émissions pendant au moins six semaines”, précise l’animateur.
Sur le plateau de l’émission, Laurent Ruquier précise que désormais, “il ne souffre pas”, et témoigne sa gratitude envers les soignants qui se sont occupés de lui, louant leur gentillesse et leur professionnalisme. “Il faut remercier le personnel hospitalier et des cliniques, qui font souvent un travail formidable. On s’en rend compte seulement quand on y est”, conclut-il.
Fracture du poignet : comment la reconnaître ?
La fracture du poignet fait souvent suite à une chute. Les populations les plus à risque sont les personnes âgées - notamment les femmes, qui souffrent davantage de l'ostéoporose - et les jeunes adultes, plus sujets aux accidents de la route ou de sport.
Se casser le poignet donne lieu à plusieurs signes cliniques, comme un gonflement et une vive douleur, ainsi que la difficulté (voire l’impossibilité) à mobiliser l’articulation. Une déformation peut aussi être visible, mais son absence n’exclut pas une éventuelle fracture. Pour confirmer le diagnostic, une radiographie du poignet est nécessaire.
Quels sont les différents types de fractures du poignet ?
Il existe plusieurs types de fractures du poignet, en fonction de la nature du déplacement osseux. La plus fréquente est la fracture de Pouteau-Colles : l'os du radius se déplace vers l'arrière. La fracture de Goyrand-Smith correspond à un déplacement vers l'avant de la partie inférieure du radius. La fracture complexe, quant à elle, associe une fracture du radius et du cubitus, accompagnée de fragments osseux. Enfin, la fracture atypique est souvent une fracture partielle.
Fracture du poignet : quel traitement ?
Si le déplacement de l'os est important, une intervention chirurgicale est nécessaire. Dans le cas contraire, la pose d'une attelle ou d'un plâtre est suffisante, de manière à immobiliser le poignet pendant trois à six semaines.
Ensuite, la rééducation est indispensable. Cette dernière va permettre de conserver une musculature de l'avant-bras tonique et de maintenir la souplesse de l'articulation - qui a tendance à se raidir après une fracture. Elle consiste à réaliser certains mouvements (flexions, extensions, pronosupinations...) plusieurs fois par jour et en douceur, pour mobiliser le poignet. Cette rééducation doit être accompagnée par un kinésithérapeute.
Les Grosses têtes, RTL, lundi 4 novembre 2019.
Les enfants de la télé, France 2, dimanche 5 janvier 2020.
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