IstockVoici les 7 traits de personnalite associes au syndrome du bon eleve

Dans son livre "Le syndrome du bon élève", Diana Paola, auteure et experte internationale en stratégie de leadership, explore un phénomène qui ne se limite pas au cadre scolaire. Comme elle le souligne, "le syndrome du bon élève ne s'arrête pas à la porte de l'école" ; de nombreux adultes en sont affectés, se retrouvant piégés dans un schéma de perfectionnisme et d'exigence excessive envers eux-mêmes.

Qu'est-ce que le syndrome du bon élève ?

Le syndrome du bon élève est intimement lié au perfectionnisme. Selon Diana Paola, les personnes qui en souffrent ont une exigence extrême envers elles-mêmes, cherchant sans cesse à atteindre des standards toujours plus élevés, parfois inatteignables. Ce besoin de performer trouve son origine dans des facteurs variés. Il peut s'agir d'un besoin profond de contrôle, ressenti comme un moyen de garantir une certaine sécurité. La peur de l'échec et du jugement joue également un rôle important, imposant une pression constante sur les épaules de ceux qui cherchent à ne jamais décevoir. 

Mais ce ne sont pas uniquement des contraintes internes qui alimentent ce comportement. Les attentes de la famille, du système scolaire et de la société dans son ensemble renforcent cette volonté de répondre à des critères de réussite élevés. La culture du mérite et de la performance exacerbe encore ce besoin de validation extérieure, transformant cette quête d'excellence en une pression permanente.

Dans la sphère personnelle, ce perfectionnisme excessif peut provoquer des tensions dans les relations avec les autres. Une personne atteinte du syndrome du bon élève peut involontairement imposer des standards trop élevés à son entourage.

Les conséquences du syndrome du bon élève

Vivre sous une telle pression peut entraîner des effets néfastes sur le long terme. Le stress chronique devient un compagnon quotidien, engendrant anxiété et fatigue mentale. Beaucoup ressentent une sensation d'urgence permanente, un sentiment de ne jamais en faire assez, ce qui conduit à une accumulation de tâches et de responsabilités. Dans le cadre professionnel, cela se traduit souvent par une tendance à vouloir tout gérer seul, sans demander d'aide, et par une difficulté à déléguer. 

Dans la sphère personnelle, ce perfectionnisme excessif peut provoquer des tensions dans les relations avec les autres. Une personne atteinte du syndrome du bon élève peut involontairement imposer des standards trop élevés à son entourage, ce qui peut créer des malentendus et des frustrations. De plus, à force de chercher à bien faire en permanence, le risque de surmenage et d'épuisement devient réel, pouvant aller jusqu'au burn-out.

Apprendre à se valoriser pour ce que l'on est, et non uniquement pour ce que l'on accomplit

Comment s'en libérer ?

Diana Paola rappelle que dans cette quête incessante de perfection, il est essentiel de ne pas oublier son bien-être émotionnel. Pour se défaire de ce schéma, il faut avant tout en prendre conscience et identifier les croyances limitantes qui nous poussent à agir ainsi. Remettre en question ces idées préconçues permet de prendre du recul et de relâcher progressivement la pression. 

Travailler sur son estime de soi est également fondamental. Apprendre à se valoriser pour ce que l'on est, et non uniquement pour ce que l'on accomplit, aide à mieux accepter ses limites. La gestion du stress passe aussi par l'adoption de stratégies concrètes comme la relaxation, la pratique d'activités plaisantes et l'apprentissage de la détente. Trouver un équilibre entre ambition et bien-être demande du temps, mais c'est un travail essentiel pour sortir de cette spirale d'exigence excessive.

Un autre point crucial est l'acceptation de l'échec. Trop souvent perçu comme une faute, il devrait être considéré comme une occasion d'apprendre et de progresser. Réhabiliter l'erreur dans son parcours permet de se détacher de cette peur paralysante qui empêche d'oser. Ce perfectionnisme poussé à l'extrême se manifeste à travers des traits de personnalité bien distincts, qui façonnent la manière dont ces individus interagissent avec eux-mêmes et avec leur environnement.  Voici les 7 traits de personnalité associés au syndrome du bon élève, selon le livre "Le syndrome du bon élève" de Diana Paola.

Perfectionnisme

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Les personnes touchées par ce syndrome ont une exigence excessive envers elles-mêmes, cherchant à atteindre des standards souvent impossibles.

Sensibilité à la critique

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Elles accordent une importance démesurée aux opinions et jugements des autres, ce qui peut les rendre particulièrement vulnérables aux critiques.

Besoin de validation externe

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Ces individus recherchent constamment l'approbation et la reconnaissance des autres pour se sentir valorisés.

Évitement du risque

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Par peur de l'échec, ils ont tendance à éviter les situations incertaines ou potentiellement risquées.

Auto-exigence élevée

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Ils se fixent des objectifs très élevés et s'imposent des normes strictes dans tous les aspects de leur vie.

Crainte de l'échec

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La peur de ne pas réussir ou de décevoir les autres est omniprésente et peut être paralysante. 

Tendance au surmenage

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Dans leur quête de perfection et de reconnaissance, ces personnes ont tendance à travailler excessivement, au détriment de leur bien-être.

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