L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) alertait déjà au printemps : les stocks d’Ozempic, médicament prescrit notamment dans le traitement de certains cas de diabète de type 2 fondaient à vue d'œil.
Le laboratoire danois Nova Disk qui a développé la molécule se retrouve en effet confronté à des difficultés de production et les tensions d'approvisionnement en Ozempic 0.25 mg, face àç kla demande mondiale croissante. C’est aussi le cas d’autres médicaments cousins, comme Victoza 6 mg/ml, un autre traitement antidiabétique du même laboratoire.
Les tensions sont visibles depuis le début d’année.
Ces traitements, nous apprend le Vidal sont “indiqués chez l'adulte dans le traitement du diabète de type 2 insuffisamment contrôlé en complément d'un régime alimentaire et d'une activité physique”.
Ozempic : les pharmacies à la peine ?
Une enquête du magazine Les Echos, publiée le 17 juillet 2024 affirme de son côté que les tensions d'approvisionnement de sont accrues ces dernières semaines dans les 20 000 pharmacies françaises selon les chiffres que le magazine a réussi à obtenir.
Une problématique de poids pour les quelque 230 000 Français actuellement soignés avec ce médicament.
Et même si l’ANSM rapporte que “selon le laboratoire, la remise à disposition d’Ozempic 0,25 mg à la hauteur des besoins serait possible à partir de septembre 2024”, c’est sans certitude à ce jour.
En attendant et depuis quelques mois, laboratoire et autorités de santé se sont accordés sur un point : les médecins ne doivent pas prescrire l’Ozempic 0,25 mg à de nouveaux patients, pour permettre à ceux qui sont déjà sous traitement de ne pas avoir à rompre leur protocole.
Ozempic : que faire pour être sûr d’avoir mon traitement ?
Malgré les difficultés actuelles d’accès à Ozempic, Victoza et Trulicity, l’ANSM vous recommande de ne “pas modifier votre traitement sans un avis médical et d’en parler votre médecin qui vous prescrira une alternative adaptée si nécessaire.”
Vous avez aussi intérêt à anticiper en discutant avec votre pharmacien, qui pourra vous éclairer sur les difficultés locales d'approvisionnement mais aussi vous orienter vers un dosage ou un médicament similaire. Dans tous les cas, ne décidez pas seul.
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