Cirrhose biliaire : le diagnostic
La phase de la maladie qui ne montre aucun symptôme peut durer cinq à dix ans. Pendant cette longue période, seuls des examens biologiques réalisés pour autre chose peuvent révéler la maladie. Les premiers symptômes qui apparaissent ensuite sont une fatigue chronique associée à des démangeaisons et une coloration jaune de la peau (jaunisse ou ictère). Des examens biologiques permettent de confirmer le diagnostic, avec notamment le dosage d'anticorps anti-mitochondrie. Parfois, une biopsie (prélèvement) du foie est nécessaire. Certaines formes de la cirrhose biliaire sont graves, et l'abdomen du malade se remplit d'eau (ascite) tandis que des hémorragies digestives sonnent l'alarme.
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Un acide biliaire naturel est administré dans tous les cas : l'acide ursodésoxycholique. Il permet d'accentuer la sécrétion de la bile, et il solubilise certaines molécules comme le cholestérol. Lorsqu'une inflammation auto-immune est présente (les défenses de l'organisme attaquent le foie par erreur), des immunosuppresseurs et dérivés de cortisone sont administrés. Enfin, les formes sévères de cirrhoses biliaires nécessitent parfois une transplantation du foie. La maladie présente en général un meilleur pronostic si elle récidive sur la greffe.
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