Pourquoi vous avez plus de risque d’attraper un rhume ce mois-ci

C'est à cause du froid que l'on tombe plus souvent malade. Une affirmation utilisée chaque hiver qui a encore la vie dure, mais qui n'est pourtant qu'une idée reçue, puisque c'est plutôt le fait de rester plus souvent confiné qui favorise les épidémies.

En voici une autre encore beaucoup moins connue : à l'inverse le froid ne "tue" pas non plus les microbes. Ces derniers sont en effet très résistants aux basses températures, il faudrait de très très basses températures pour les détruire (comme les congélateurs).

Gare au "redoux" hivernal

A partir de -5°C il les "endort" seulement et atténue ainsi le risque de transmission de certaines maladies, comme l'explique la chaîne météo qui met fin à cette croyance. "Plus on descend vers le négatif, plus leur cycle de production s'affaiblit", explique la chaîne. Les virus et microbes restent donc bien présents même s'ils sont moins virulents. En revanche, dès qu'ils pénètrent à l'intérieur de l'organisme, avec une température avoisinant les 37°C, ils se réveillent, se multiplient facilement et déclenchent l'infection.

Les périodes les plus à risque ne sont donc pas les mois d'hiver rudes, mais plutôt celles à la douceur anormale. De même, les moments de "redoux" sont propices aux épidémies, contrairement à ce que l'on pourrait croire. Car ces micro-organismes se développent plus facilement dans une fourchette de température comprise entre 10°C et 50°C. Le risque est d'autant plus élevé lorsque l'humidité accompagne cette hausse du thermomètre. Mais reste que le froid fatigue davantage le corps humain, qui sera moins prompt à se défendre contre les virus même si ces derniers sont également affaiblis.