La course à pied réduit le risque de décès prématuré de 27%

Si êtes accro à votre footing le dimanche, tant mieux, car il vous permettra sûrement de vivre plus longtemps… D’après certains chercheurs, la course à pied aurait en effet d’innombrables bienfaits insoupçonnés.

Ainsi, une course à pied d’une durée indéterminée réduirait le risque de décès prématuréde 27%.

Elle diminuerait également le décès par maladie cardiaque et par cancer réduit de 30 et 23% respectivement.

Les autres points positifs de la course ? Elle est abordable et ne prend pas beaucoup de temps.

Des études ont également montré qu’une promenade de dix minutes, effectuée plusieurs fois dans la semaine, suffisait à diminuer le risque de maladies.

Selon le NHS (National Health Service est le système de la santé publique du Royaume-Uni), les adultes devraient faire 75 minutes d'exercice minimum par semaine.

Le footing améliore la santé et la longévité

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont mis en commun les données de 14 études portant sur 233 149 personnes. Leur santé était suivie de près durant plusieurs années (de 5 ans à 35 ans). Au cours de cette période, 25 951 participants sont décédés.

Par rapport aux non-coureurs, ceux qui couraient voyaient leurs risques de mourir prématurémentbaisser de 27%.

Toutefois, les courses plus longues ne semblaient pas avoir plus de bienfaits que les courses courtes.

D'après les chercheurs “une augmentation du taux de participation à la course à pied entraînerait probablement des améliorations de la santé et de la longévité de la population.”

Et toute course, pratiquée même une fois par semaine, "est préférable qu’un manque total de sport”, ont révélé les scientifiques.

Courir peut en effet prévenir une mort prématurée, car cette pratique permet de perdre du poids, de réduire ses lipides graisseux dans le sang et d'augmenter le “bon” cholestérol.

Cependant, les chercheurs n'ont pas étudié les effets sur le corps eux-mêmes.

Une autre étude a estimé que plus de cinq millions de décès prématurés par an seraient évités si les personnes inactives physiquement se mettaient à la course.

Toutefois, cette activité sportive doit être pratiquée au cas par cas. En effet, elle pourrait ne pas convenir à tout le monde : la course à pied est liée à un risque élevé de blessures comme le "genou du coureur" (ou chondromalacie rotulienne, c’est-à-dire une lésion de la face postérieure de la rotule), des ligaments déchirés ou encore la tendinite d'Achille.

Par ailleurs, bien qu’il s’agit d’un sport de masse, couramment pratiqué, vous ne pouvez pas vous mettre au jogging sans conseil préalable, ni sans un minimum de précautions.

Parfois, des “fractures de fatigue” surviennent par surmenage au niveau des os qui s’enflamment. Elles provoquent alors des douleurs pouvant être de plus en plus importantes et elles peuvent même gêner la marche normale.

Ces lésions seront diagnostiquées par un médecin après un examen clinique complété par la réalisation d’examens complémentaires (scintigraphie osseuse, IRM), permettant de mettre en évidence l’inflammation de l’os.

Sources

Les risques de la pratique de la course sur route, IRBMS, 1 juin 2015.

La course à pied est associée à un risque moins élevé de mortalité toutes causes confondues, de mortalité cardiovasculaire et de cancer, British Journal of Sports Medecine, 4 novembre 2019.

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