Le rebond épidémique s'amplifie en France. Le nombre de personnes testées positives à la Covid-19 ne cesse d'augmenter. Sur les sept derniers jours, on recense en moyenne 128 241 nouveaux cas, chaque jour, contre 89 735, sept jours auparavant, d'après les derniers chiffres communiqués par Santé publique France.
Pour rappel, le taux d'incidence correspond au nombre de cas pour 100 000 habitants. C'est l'indicateur principal sur lequel se sont basées les autorités depuis le début de la pandémie pour instaurer les restrictions.
Désormais, c'est le variant BA.2 qui est majoritaire en France. Il s'agit d'un sous-variant d'Omicron. "Le sous-lignage BA.2 est aujourd’hui majoritaire en France. La progression de BA.2 au détriment de BA.1 est observée dans l’ensemble du territoire métropolitain, mais à des niveaux différents selon les régions", ajoute Santé Publique France.
Variant BA.2 : plus contagieux, mais pas plus grave
Surnommé "Omicron furtif", BA.2 serait plus difficile à repérer. Pour comprendre, il faut savoir qu'il présente une vingtaine de mutations supplémentaires, notamment au niveau de la protéine de Spike (celle qui sert au virus à se lier aux cellules). Les mutations qui distinguent la protéine Spike de BA.1 de celle de BA.2 jouent un rôle important dans les protocoles de tests PCR. Même si ces variations n'empêchent pas de trouver le virus, celui-ci échappe complètement à la stratégie "SGTF" permettant de détecter le variant via les tests PCR.
Au vue des dernières études scientifiques, BA.2 serait plus contagieux et impliquerait des risques importants de recontamination. La bonne nouvelle, c'est que "le sous-variant d'Omicron BA2 ne provoque pas de forme plus grave de la Covid que BA1 [souche originelle Omicron, ndlr]" assurait Maria Van Kerkhove, responsable technique de l'OMS. A priori, n'y a pas "de différence en termes de gravité entre BA1 et BA2 et donc un niveau de gravité similaire en termes de risques d'hospitalisation".
Selon l'application de traçage de la Covid-19, Covid Tracker, les admissions à l'hôpital sont toutefois à nouveau en hausse dans certains départements. On passe en revue les zones où les admissions sont les plus élevées cette semaine.
Territoire de Belfort
Dans ce département, le taux d'incidence des admissions à l'hôpital a atteint 48,04 au 30 mars.
Meuse
Dans ce département, le taux d'incidence des admissions à l'hôpital a atteint 25,42 au 30 mars.
Haute-Marne
Dans ce département, le taux d'incidence des admissions à l'hôpital a atteint 29,73 au 30 mars.
Allier
Dans ce département, le taux d'incidence des admissions à l'hôpital a atteint 27,87 au 30 mars.
Manche
Dans ce département, le taux d'incidence des admissions à l'hôpital a atteint 28,21 au 30 mars.
Côtes d'Armor
Dans ce département, le taux d'incidence des admissions à l'hôpital a atteint 26,69 au 30 mars.
Corse du Sud
Dans ce département, le taux d'incidence des admissions à l'hôpital a atteint 27,05 au 30 mars.
Covid Tracker, données du 30 mars 2022
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