Le variant Omicron du coronavirus -appelé par les scientifiques B.1.1.529- a été détecté pour la première fois en Afrique du Sud en novembre 2021 et s'est déjà diffusé dans de nombreux pays.
"Il est estimé qu'il sera prédominant en quelques semaines ou mois, note l’Institut Pasteur dans un communiqué du 20 décembre 2021. Les premières études épidémiologiques montrent que le variant Omicron est plus transmissible que le virus actuellement majoritaire (variant Delta). Il peut se propager chez des personnes ayant eu deux doses de vaccin ou ayant été préalablement infectées".
Selon les dernières estimations de Santé Publique France, 347 cas de coronavirus en France sont en fait liés au variant Omicron. Le nombre peut paraître peu important face au 51 451 cas quotidiens globaux de la covid-19 enregistrés le même jour. On passe en revue dans notre diaporama les départements où le variant Omicron circule le plus aujourd'hui.
Cinq mois après vaccination, vos anticorps ne seraient plus capables de neutraliser Omicron
Si cette souche de la Covid-19 inquiète les autorités, c'est parce que selon plusieurs études, cette nouvelle mutation serait 3 fois plus transmissible que Delta (souche indienne du coronavirus actuellement majoritaire en France). Lors de son intervention du 17 décembre, le premier ministre Jean Castex a estimé que le variant Omicron devrait "devenir dominant dès le début de l'année 2022" au sein de l’Hexagone.
Des chercheurs de l'Institut Pasteur et du Vaccine Research Institute, en collaboration avec la KU Leuven (Leuven, Belgique), le CHR d'Orléans, l'Hôpital Européen Georges Pompidou (AP-HP), l'Inserm et le CNRS, ont également étudié le variant Omicron. Selon leurs résultats, la sensibilité de cette souche face aux anticorps monoclonaux utilisés en clinique pour prévenir les formes graves de la maladie est moindre.
"Les chercheurs ont montré qu'Omicron est beaucoup moins sensible aux anticorps neutralisants que Delta. Les chercheurs ont ensuite analysé le sang de personnes ayant reçu deux doses du vaccin Pfizer ou du vaccin AstraZeneca. Cinq mois après vaccination, les anticorps présents dans le sang ne sont plus capables de neutraliser Omicron", résument l'Institut Pasteur. Or, il semblerait qu'une troisième dose de rappel avec le vaccin Pfizer augmente fortement les taux d'anticorps, à un niveau suffisant pour neutraliser Omicron.
Yvelines : 23,13%
1/10
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 23,13%.
Seine-et-Marne : 26,61%
2/10
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 26,61%.
Paris : 34,33%
3/10
Dans ce département, 34,33% des cas repérés ne concernaient pas le Variant Delta, encore majoritaire. Il doit s'agir du variant Omicron puisque les autres souches ne sont quasiment plus présentes en France.
Hauts-de-Seine : 21,45%
4/10
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 21,45%.
Nièvre : 22,58%
5/10
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 22,58%.
Val-de-marne : 23,10%
6/10
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 23,10%.
Puy-de-dôme : 22,95%
7/10
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 22,95%.
Sarthe : 29,14%
8/10
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 29,14%.
Guadeloupe : 40%
9/10
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 40%.
Mayotte : 45%
10/10
Dans ce département, la proportion de cas n’ayant pas la mutation L452R (mutation delta) et pouvant donc faire suspecter Omicron est de 45%.
Sources
https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/covid-19-omicron-resistant-plupart-anticorps-monoclonaux-neutralise-3e-dose
Covid tracker consulté le 21 décembre (variant Omicron)
COVID-19 : point épidémiologique du 16 décembre 2021 santé publique France
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