Auparavant, le jeûne était pratiqué involontairement par nos ancêtres préhistoriques, qui, sans souffrir de famine, ne faisaient pas trois repas quotidiens. Ces derniers dépendaient essentiellement de la cueillette et de la chasse.
Aujourd’hui, le jeûne intermittent est devenu le mode de vie d’hommes et de femmes soucieux d’améliorer leur santé, de perdre du poids et de revenir à un rythme plus naturel pour le corps.
Relativement simple à mener, il consiste à ne rien manger pendant une période choisie. On retrouve plusieurs formes de jeûne intermittent, or la plus connue est le 16/8. Concrètement, vous avez 8 heures par jours pour vous alimenter, et 16 heures pour jeûner. À l’exception de l’eau, des thés, tisanes ou jus de légume, le jeûne intermittent implique une privation de nourriture et de boissons pendant une plage horaire bien précise.
Outre la perte de poids, le jeûne intermittent implique de nombreux bienfaits pour l’organisme, à savoir une amélioration de la digestion, du sommeil, de l’aspect de la peau ou encore de l’humeur. Cette pratique a fait l’objet de nombreuses études scientifiques et est prônée par de nombreux médecins. Pour vous donner une idée des premiers effets que l’on ressent grâce au jeûne intermittent, Medisite est allé à la rencontre de 5 adeptes du 16/8. Ils détaillent avec précision les effets qu’ils ont observés dès les premiers jours de jeûne.
Jeûne intermittent : "au bout de 15 jours, c’est comme si j’avais passé mon foie au karcher"
« Je pratique le jeûne intermittent depuis près de 3 ans. J’ai choisi de renoncer au dîner du soir, ce qui me permet de jeûner 16 heures par jours. Je ne le mène pas de façon trop stricte : je jeûne environ 4 soirs par semaines. Les premiers bienfaits n’ont pas tardé à se manifester. Au bout de quelques jours seulement, j’ai amélioré ma digestion. Avant cela, je souffrais régulièrement de troubles digestifs. Je ne pouvais jamais profiter d’un gros repas sans le payer le lendemain ».
« Après seulement 15 jours de jeûne intermittent, je me sentais légère. C’était comme si j’avais passé mon foie au karcher. J’avais l’impression que tous les excès des dernières années avaient disparu de mon organisme ».
« En accordant une pause de 16 heures à mon système digestif, le jeûne a littéralement détoxifié mon organisme. Le fait de ne pas manger durant tout ce temps permet de relancer un système digestif si celui-ci est perturbé. Mes maux de ventre avaient donc disparu ».
Emma, 27 ans
« Je jeûne chaque matin et de temps en temps le soir. Je pratique le jeûne 16/8 depuis plusieurs années. Au départ, c’était par manque de temps. Or, rapidement, j’ai ressenti des bienfaits et je m’y suis habitué. C’est ce qui me motive à continuer ». « En 4 semaines, j’ai perdu 4 kilos et j’ai retrouvé un ventre plat. Je ressens aussi une impression de bien-être, de légèreté… et c’est grâce au jeûne intermittent ». « Mais le bienfait le plus flagrant a été sur ma tension artérielle. Je prends des médicaments pour l’hypertension depuis longtemps. Je suis obligée de la contrôler régulièrement. Depuis que je pratique le jeûne intermittent, elle a baissé ». Mickael, 46 ans « Après des années de yoyo avec mon poids, j’ai voulu tester le jeûne intermittent pour maigrir durablement. J’étais lassée des régimes restrictifs. J’espérais adopter un mode d’alimentation viable sur le long terme et perdre du poids de façon progressive ». « Les premiers bienfaits, c’est au niveau de mon sommeil que je les ai ressentis. J’ai toujours eu l’habitude de faire des gros dîner le soir. J’avais des difficultés à m’endormir, je souffrais de ballonnements et de troubles digestifs… qui ont complètement disparus depuis que je pratique le jeûne intermittent. J’ai choisi de jeûner le soir, et selon moi, c’est ce qui explique pourquoi je dors beaucoup mieux. Le matin, je me sens aussi beaucoup plus légère ». Aujourd’hui, je jeûne le soir à raison de deux soirs par semaine. Il m’arrive d’adapter mon jeûne afin qu’il ne soit pas à frein à ma vie sociale. Lorsque je ne peux pas jeûner le soir, je vais compenser en sautant le petit déjeuner du lendemain matin ». Sarah, 33 ans « Je pratique le jeune intermittent depuis le mois d'avril 2021, après avoir pris quelques kilos suite au confinement. J'ai écouté mon corps et je me suis spontanément dit que je n'avais pas forcément besoin d'une alimentation aussi riche que lorsque je bouge plus en allant au bureau et en pratiquant une activité sportive en salle. Choses qui nous ont été interdites pendant de longs mois. « Je n'ai pas de jour, ni de rythme défini, je pratique le jeune 16/8 essentiellement le soir lorsque je me retrouve seule et quand j'en ressens le besoin ». « Dès le début, le jeûne intermittent m’a apporté un certain bien-être. Non seulement il me permet de me faire plaisir tout en gardant, mais surtout, c'est mon corps lui-même qui le réclame. Étant donné que j'essaie d'écouter mon corps au maximum, je ne ressens jamais de frustrations. J'ai vraiment l'impression que le jeûne devient une nécessité. Grâce à lui, je me sens heureuse et sereine. J’ai trouvé mon équilibre ». Christelle, 43 ans"Le jeûne intermittent a régulé mon hypertension"
"Les premiers bienfaits, c’est au niveau de mon sommeil que je les ai ressentis"
"Le jeûne intermittent m’apporte du bonheur"
Merci à Sarah, Emma, Christelle, Roxane et Mickael pour leurs témoignages
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