Le cholestérol est une graisse naturelle essentielle à l’organisme. Ce lipide entre dans la composition de nos membranes cellulaires et de nos hormones, œuvre à la connexion neuronale, intervient dans la synthèse de la vitamine D. Cette substance est fabriquée majoritairement par le foie et il provient dans une moindre mesure de l’alimentation.
L’excès de mauvais cholestérol, l’ennemi juré des artères
S’il existe un cholestérol, celui-ci est acheminé dans les cellules de l’organisme via deux transporteurs différents. D’un côté on distingue les véhicules de type HDL, le HDL-cholestérol : ce bon cholestérol qui est transporté des cellules vers le foie pour être éliminé via la bile. D’autre part, les véhicules de type LDL, le LDL-cholestérol : ce mauvais cholestérol est transporté du foie vers les cellules. C’est ce dernier qui en excès asphyxie les artères. Et pour cause : en surplus, le LDL-cholestérol finit par se déposer sur les parois des artères et forme des plaques qui grossissent, durcissent et obstruent les conduits artériels, rappelle la Fédération française de cardiologie. Ces dépôts d’athérosclérose font le lit de maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou artérite des jambes).
Surveiller son alimentation, un levier efficace contre le mauvais cholestérol
Alors qu’un excès de cholestérol dans le sang s’explique par des facteurs génétiques (hypercholestérolémie familiale) et alimentaires, l’alimentation constitue le principal levier pour réguler son niveau de cholestérol, associée ou non à des traitements médicamenteux. Il est possible de réduire de 15 % son taux de cholestérol, en modifiant simplement ses habitudes alimentaires, rappelle la Fédération française de cardiologie.
Mauvais cholestérol : sus aux graisses saturées
Quand on souhaite réduire son mauvais cholestérol, une alimentation saine et équilibrée de type méditerranéenne, fait figure de mantra. Parmi les réflexes incontournables, on compte celui de limiter voire supprimer la consommation de produits alimentaires riches en graisses saturées (des acides gras saturés qui restent solides à température ambiante).
Problème, au quotidien, certains aliments auxquels on ne pense pas spontanément malmènent insidieusement nos artères. Le média WebMD en partage sept d’entre eux à limiter au quotidien.
Les espressos
Amateurs de café, sachez que les grains cachent en leur sain le cafestol, un composé puissant qui booste les niveaux de cholestérol. Cette substance est particulièrement présente dans les espressos. Aussi, une consommation excessive de cafés (6 tasses par jour) a été associée à un risque accru de maladie cardiovasculaire, selon une étude parue dans la revue Clinical Nutrition en 2021.
Les granolas industriels
Vous pensez que ces céréales agrémentées de fruits secs sont plus healthy que les paquets de céréales pour enfants ? Détrompez-vous, de nombreuses références sont truffées de graisses saturées cachées et de sucres ajoutés, mauvais pour la santé cardiovasculaire.
La charcuterie et les abats
Lard, saucisson, jambon sec, rillettes ou encore les abats… Si vous aimez craquer pour une planche de charcuteries de temps en temps, ou pour un bon ris de veau, il est conseillé de modérer votre consommation. Ces aliments sont riches en graisses saturées qui font grimper en flèche le mauvais cholestérol.
La margarine et le beurre
Dans le cadre d’une alimentation anti cholestérol, il importe de réduire les matières grasses riches en graisses saturées. C’est le cas du beurre et de la margarine. A la place, la Fédération française de cardiologie recommande de privilégier les matières grasses allégées ou à défaut, d’alléger ses tartines au beurre.
Quid des margarines étiquetées "anti cholestérol" ? Leur efficacité est controversée. Les études n'ont pas prouvé leur intérêt sur la santé cardiovasculaire à long terme, selon l’UFC Que Choisir.
Les pâtes
Le régime méditerranéen qui mise sur les fruits, les légumes, les céréales complètes, les légumes secs et les graisses végétales (huile de noix, d’olive, de colza) est à privilégier dans le cadre d’une alimentation protectrice des artères.
Les pâtes peuvent être mises au menu, à condition bien sûr de ne pas les alourdir de beurre et de fromage, riches en mauvaises graisses. Attention aussi à ne pas avoir la main trop lourde : les pâtes (surtout blanches) sont riches en glucides.
Les barres de céréales
Elles sont souvent présentées dans les mains de sportifs au corps élancé, donc ces barres ne peuvent être que saines ? Méfiance. Les barres énergétiques plébiscitées en collation sont souvent riches en graisses saturées et bourrées de sucres. On lit bien la composition au dos des produits avant de faire son choix. Ou encore mieux, on les fait maison.
Certaines spécialités laitières
De nombreux produits lactés disponibles au rayon frais abondent de matières grasses peu conseillées pour le taux de cholestérol. Là aussi, on vérifie les étiquettes et on jette plutôt son dévolu sur des produits laitiers allégés en matière grasse : lait écrémé ou demi-écrémé ; crèmes, fromages et yaourts allégés.
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