La transmission d'un message
Lorsque l'on se fait mal (choc, coupure...), les récepteurs sensoriels cutanés, musculaires et articulaires sont mis en action. Ils transmettent le stimulus à la moelle épinière, via les fibres nerveuses. Le "message" ou influx nerveux est ensuite transmis au cerveau, par voie neuronale, à l'aide de neurotransmetteurs (composés chimiques qui servent à transmettre les stimuli, entre deux connexions neuronales), afin d'être traité et interprété par le cerveau comme un symptôme douleur. C'est une schématisation rapide de la physiologie de la douleur.
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On distingue trois types de douleurs :
- La douleur aigüe ou chronique : la douleur aigüe intervient de manière soudaine et brutale, suite à un traumatisme ou une affection. C'est une alerte. La douleur chronique (douleurs musculaires, douleurs du cou...) perdure depuis plus de trois mois. Elle peut être un symptôme d'une pathologie sous-jacente. Il ne faut pas hésiter à consulter un médecin, face à ce genre de douleur.
- Les douleurs neurogènes ou neuropathiques : ces douleurs ne font pas suite à des lésions. Elles interviennent suite à un défaut de transmission de l'influx nerveux. Elles peuvent être imputées à des maladies infectieuses, une compression des nerfs, entre autres.
- Les douleurs psychogènes ou psychosomatiques : elles apparaissent sans pathologies sous-jacentes et peuvent traduire un mal-être, chez l'individu.
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