Son Covid long était en fait une leucémie

Leucémie : chaque jour, Rob se bat un peu plus

“Mon cœur s’est mis à battre très fort. Je n’ai pas vraiment réalisé ce qu’on était en train de me dire. Quand l’hôpital a raccroché, je me souviens que je me suis penché sur le téléphone et que j’ai fondu en larmes”, raconte Rob au Telegraph. 10 jours après le diagnostic, Rob est admis au Bristol Royal Infirmary. À ce moment-là, il est proche de la mort :son sang contient 95% de cellules anormales.

Rob restera hospitalisé 4 mois. Il passera une batterie de tests sanguins, de scanners et d’électrocardiogrammes. On lui posera par ailleurs un cathéter central à insertion périphérique afin que les médecins puissent accéder aux veines situées près de son cœur. À l’hôpital, Rob subira plusieurs séries de chimiothérapie, 8 sessions de radiothérapie et une greffe de cellules.

Le cancer finit par revenir, Rob accepte son destin

Le trentenaire met près de 80 jours à se remettre de la deuxième série de chimiothérapie, période durant laquelle il contracte “d’horribles infections”, selon ses mots. Il doit être nourri à travers un tube pendant 6 semaines. À ce moment-là, les médecins réalisent que le cancer s’est étendu à son système nerveux et ne savent pas si Rob va passer la nuit. Mais le Britannique survit et finit par rentrer chez lui deux mois plus tard.

Pendant ces semaines de répit, Rob se rend régulièrement à l’hôpital pour vérifier son état de santé. Un beau jour, les médecins découvrent des boules suspectes dans ses testicules. Le jeune homme apprend alors que le cancer est revenu, et que sa leucémie est en phase terminale. Pour lui, la nouvelle n’est pas un scoop : il se doutait qu’il était, quelque part, en sursis. En janvier dernier, Rob a organisé ce qu’il appelle un “enterrement de son vivant”. Il a convié tous ses proches et célébré les moments qui lui restent à vivre. Désormais, il prend les jours “les uns après les autres”.

Photo : @robs_final_dance sur Instagram