

L’accident ischémique transitoire (AIT) résulte de l’arrêt temporaire de l’irrigation sanguine d’une zone du cerveau par un caillot ou un fragment de plaque d’athérome (il s'agit d'une plaque de lipides déposée sur la paroi d'une artère).
Ce trouble dure de quelques secondes à quelques minutes avant un retour à la normale sans séquelles. Ainsi dans 6 cas sur 10, il perdure moins d’une heure.
AIT : des symptômes semblables à ceux de l’AVC
L’accident ischémique transitoire (AIT) présente les mêmes symptômes que pour un AVC. Toutefois, ils sont souvent plus discrets, et surtout, ils disparaissent dans l’heure sans créer de complications. Ce sont ces éléments qui lui ont valu le surnom de mini AVC.
"Le nombre de cellules cérébrales qui meurent est très limité, voire nul. Il est en tout cas insuffisant pour provoquer un quelconque changement détectable sur l’imagerie cérébrale ou lors d’un examen neurologique", précise le manuel MDS sur son site internet.
Il faut néanmoins être particulièrement vigilant aux signes. En effet, L’accident ischémique transitoire est un signal d'alarme de l’AVC. Jusqu’à 10 % des cas surviennent la semaine précédent un AIT. Le risque est maximal dans les 48 heures.
Les symptômes du mini AVC sont :
- une faiblesse ou paralysie soudaine d’un côté du corps ;
- des troubles sensitifs unilatéraux : la perte de sensation ou une sensation anormale (fourmillements) d’une partie du corps ;
- des troubles de l’élocution ;
- une confusion : le patient peut entre autres avoir des difficultés de compréhension du langage ;
- des troubles de la vue : vision floue, perte de la vision d’un œil…
- un étourdissement ;
- une perte soudaine de l’équilibre et de la coordination.
Un AIT doit absolument conduire à consulter en urgence. Les professionnels de la santé ont identifié plusieurs facteurs de risque. La rédaction vous les détaille en images.
Des antécédents d'AVC
Le genre

Les hommes ont plus de risque de souffrir d'un AIT. Ils représentent 2/3 des cas.
L'âge

75 % des AIT surviennent après 65 ans.
L'hérédité

Il y a plus de risque de souffrir d'un AIT si l'un de ses parents a eu un AVC avant l’âge de 65 ans.
Un taux de cholestérol elevé

Un taux de cholestérol élevé chronique augmente les risques de souffrir d'un AIT. Le cholestérol fixé sur les artères peut réduire voire bloquer le flux sanguin.
L'hypertension

Les personnes souffrant d'une hypertension non contrôlée par les traitements, ont plus de risque de souffrir d'un accident ischémique transitoire.
Le diabète
L'obésité

Avoir un IMC supérieur à 25 augmente les risques de souffrir d'un AIT, notamment si la surcharge pondérale est située au niveau de l'abdomen.
Une alimentation déséquilibrée

Manger trop gras, trop salé et trop sucré n'est pas bon pour la santé. Une alimentation déséquilibrée augmente entre autres les risques de souffrir d'un AIT.
Certaines maladies cardiaques

Plusieurs maladies cardiaques comme la fibrillation atriale, la vascularite ou encore les cardiopathies sont des facteurs de risque de l'AIT.
Les traitements hormonaux

Les traitements hormonaux comme la contraception ou le THS augmentent le risque de souffrir d'un AIT.
Le stress

Plusieurs études ont démontré que le stress chronique et la dépression sont des facteurs de risque de la maladie.
La sédentarité

Le manque d'exercice physique est un facteur de risque de l'AIT modifiable.
Le tabac

Le tabac est connu pour augmenter les risques de développer ce trouble.
Une consommation excessive d'alcool

Boire plus de 3 verres d'alcool par jour est un facteur de risque de l'AIT.
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/accident-vasculaire-cerebral-avc/avc-comprendre#text_10402
https://www.vidal.fr/maladies/coeur-circulation-veines/avc/causes.html
https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/accident-vasculaire-c%C3%A9r%C3%A9bral-avc/accidents-isch%C3%A9miques-transitoires-ait