Le Journal of Gerontology a publié le 21 juin les résultats d’une étude sur le lien entre des relations sexuelles fréquentes et de meilleures capacités cognitives.
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En effet, l'augmentation de la fréquence des relations sexuelles conduit à une sécrétion améliorée de la dopamine, qui est liée à l’amélioration de la mémoire de travail et de la fonction exécutive chez les personnes âgées. L’étude démontre que les hommes et les femmes âgés qui ont des relations sexuelles régulières possèdent un meilleur fonctionnement du cerveau.
Les résultats associent également un lien fort entre la fréquence des relations sexuelles et le genre, puisque tous les participants qui ont déclaré avoir peu de relations sexuelles au cours des 12 derniers mois étaient des femmes. Parmi ceux qui signalent des relations sexuelles mensuelles, un peu plus d’un tiers étaient des hommes (34,6%), tandis que dans les rapports hebdomadaires la fréquence était répartie plus uniformément (51,4% d’hommes).
Le déroulement de l’étude
73 participants (28 hommes et 45 femmes) âgés de 50 à 83 ans ont été contactés suite à une publicité diffusée par les réseaux communautaires locaux. L’annonce précisait que les participants devaient être âgés de plus de 50 ans, sans antécédents de démence, de troubles de la mémoire ou de lésions cérébrales. Elle déclarait également que l’étude impliquerait des questions concernant les activités sexuelles, mais que les personnes qui n’étaient pas sexuellement actives pouvaient également participer. Tous les participants ont lu une fiche d’information et ont signé un formulaire de consentement avant le test. Les séances de test comprenaient un test d'évaluation des capacités cérébrales ainsi qu’un questionnaire sur la santé et le mode de vie. Les participants ont été interrogés après les tests.
Certains critères ont été mis en évidence selon les personnes : l’âge, les années d’étude, le genre, la santé cardiovasculaire… Les participants ont dû indiquer s’ils avaient ou avaient eu des problèmes cardiaques (infarctus du myocarde, arythmie….). La dépression, la solitude et la qualité de vie ont également été mesurées pour évaluer le bien-être social de la personne. Il n’y avait pas de différence significative dans les critères énoncés.
Cette étude poursuit celle déjà menée en 2016 par Wright & Jenks, montrant que les scores cognitifs globaux étaient constamment plus élevés chez ceux qui sont sexuellement actifs par rapport à ceux qui ne le sont pas. Les résultats ont été étendus en montrant des scores croissants sur deux domaines cognitifs spécifiques, maîtrise et capacité visuo-spatiale, avec une fréquence croissante de relations sexuelles (de jamais à mensuelle ou hebdomadaire).
Le cerveau serait 10 fois plus actif qu’on ne le pense !
Des chercheurs américains de l’Université UCLA à Los Angeles (États-Unis) ont découvert récemment que notre cerveau est 10 fois plus actif que nous le pensions. Les résultats de l'expérience ont démontré que les dendrites (prolongements du corps cellulaires des neurones) génèrent en réalité leurs propres pulsations électriques et même 10 fois plus que le soma.
"Les dendrites constituent plus de 90% du tissus cérébral. Apprendre qu'elles sont plus actives que le soma change complètement la façon dont fonctionne du cerveau et pourrait aider à traiter des troubles neurologiques qui jusqu'ici ne peuvent être soignés", expliquent les chercheurs dans l'étude.
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