Marre de prendre la pilule...

Sous forme de spots TV ou radio, de brochures gratuites, d'un N°vert et d'un site Internet (www.choisirsacontraception.fr), cette campagne vise à mieux faire connaître la diversité des choix en matière de contraception.

Le but : faire évoluer les mentalités (des femmes, des hommes et des médecins) et sortir du sacro-saint schéma pilule + préservatif lors des premiers rapports, puis pilule et enfin stérilet lorsque l'on a eu des enfants.

Marre de la pilule

Cette norme un peu trop rigide néglige le fait que les femmes ont des enfants de plus en plus tard, tandis que d'autres n'ont que des partenaires occasionnels. D'où une lassitude chez certaines à prendre son petit comprimé quotidien. Et une fâcheuse tendance à l'oublier un peu trop souvent (21 % des femmes qui la prennent déclarent l'oublier au moins une fois pas mois ; 27 % chez les 21-30 ans).

Reparlons donc de contraception avec notre médecin. Le stérilet, même sans enfant Ainsi, même si nous n'avons pas eu d'enfants, rien ne contredit la pose d'un stérilet (au cuivre ou à la progestérone). Aucun risque ni d'infection, ni de stérilité (encore des idées reçues...).

Le Dr Yves LeNoc, président du groupe de travail sur la contraception réuni par l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) parle même de "méthode contraceptive de première intention très efficace" : ''Le stérilet doit être valorisé, surtout chez les femmes n'ayant pas eu d'enfant"'.

Une fois posé, on l'oublie et on est tranquille pour 3 à 5 ans. Et il peut être enlevé à tout moment si l'envie de faire un bébé se manifeste. En plus, il est peu cher et remboursé par la sécu, et évite d'aller tous les six mois chez le médecin comme c'est le cas pour se faire re-re-re-prescrire la pilule !

Les autres modes de contraception

Le patch

Patch et anneau vaginal ont donné un sacré coup de jeune à la bonne vieille pilule oestro-progestative inventée il y a 60 ans ! Avec le patch (petit timbre de 4,5 cm2 à poser soi-même sur le bras ou l'épaule), un mélange d'œstrogène et de progestérone (comme pour la pilule) diffuse en continu dans le sang. On le colle pour la semaine sur la peau et le tour est joué, on n'a plus à y penser pendant sept jours.

L'anneau vaginal

Avec l'anneau, c'est un peu plus compliqué, parce qu'il faut l'insérer (toujours soi-même !) dans le vagin. Mais bon, c'est aussi simple que de mettre un tampon, ça ne glisse pas, ça ne gène pas pendant les rapports et ça reste en place pendant trois semaines. Là encore, les hormones sont les mêmes que pour la pilule classique. Même efficacité pour moins de contrainte, qui dit mieux ?

Pour celles qui ne supportent pas les oestrogènes

Ça peut arriver, surtout après 35 ans quand on est fumeuse ou que l'on a des antécédents de maladies cardio-vasculaires. Dans ce cas, on fait désormais plus pratique que la micropilule (pilule progestative seule), grâce à l'implant. Petit comme une allumette, ce bâtonnet-réservoir à hormones est inséré sous la peau au niveau du bras et reste efficace pendant trois ans.

Sans oublier le préservatif, à ne jamais négliger si l'on n'a aucun mode de contraception ou encore les spermicides (mais attention, ceux-là ne protègent pas des vilains virus !)

Plus d'infos !

Le site de la campagne Contraception du Ministère de la santé : ww.choisirsacontraception.fr

Le N° Vert de la campagne : 0 800 235 236 (gratuit depuis un poste fixe)

Le site de l'INPES : www.inpes.sante.fr

Malin, le premier service d'alertes mails et SMS pour ne plus jamais oublier sa pilule ! www.mapilule.fr

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