Admettre que l’on regarde des vidéos porno? Même si la pratique s’est démocratisée avec l’offre de films pléthorique sur le Net, que l’on aborde plus librement ces questions de sexe et que l’on est généralement moins réticent aujourd’hui à avouer que l’on regarde du porno ou que l’on utilise des accessoires coquins, il est toujours difficile de recueillir des chiffres sur l’usage réel de la consommation des films X.
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Il aime le porno, est-ce normal ?Cette enquête réalisée par la société de préservatifs Durex et l’institut de sondage Ipsos et publiée en mai 2024 a le mérite d’en dévoiler un peu plus sur les habitudes de toutes les tranches d’âge quand il s’agit de porno.
Sans surprise, on apprend que regarder du porno est une pratique qui s’est normalisée et que cette pratique est de plus en plus précoce : la moitié des Français déclarent ainsi regarder régulièrement du porno, et parmi eux, essentiellement des hommes (à hauteur de 70%), dont le premier film a été visionné entre 13 et 15 ans. D’après cette enquête, les femmes sont moins amatrices, ou n’osent pas l’avouer.
Un besoin d’excitation plus prononcé chez les seniors
Quand on creuse un peu les écarts entre les tranches d’âge, on remarque que pour les plus de 55 ans, contrairement aux plus jeunes, les films porno sont avant tout une source d’excitation. C’est, en effet, la raison principale du visionnage pour 78% des plus de 66 ans alors que seulement 48% des 18-24 ans mettent en avant la recherche d’excitation dans leur démarche. D’autres motivations comme la découverte de nouvelles pratiques ou la recherche de la performance (voire passer le temps quand on s’ennuie) présentes chez les moins de 40 ans, s'estompent au fur et à mesure que l’on prend de l’âge.
Enfin, si les seniors consomment du porno avant tout pour rester excités, tout comme l’ensemble des Français, ils regardent peu avec leur partenaire, le film X restant avant tout un plaisir solitaire. Dernier enseignement de ce sondage : les Français dans leur ensemble (femmes et hommes), et plus encore les seniors, affirment ne pas être influencés par les films pornographiques qu’ils regardent quand il s’agit de passer à l’action : 59% déclarent ainsi ne rien changer dans leur façon de faire l’amour après avoir vu un film
Étude DUREX/IPSOS réalisée du 16 au 18 Janvier 2024 auprès d'un échantillon de 3000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans à 75 ans constitué selon la méthode des quotas
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