Quand on les interroge sur ce qui contribue à leur épanouissement personnel, il est certains domaines qui font quasi consensus chez les Français : la pratique d’une activité physique (même si le manque de temps vient souvent grignoter l’élan), le temps passé en famille, ou encore, moins ouvertement évoqué… La sexualité.
Loin d’être minimisé, ce domaine qui touche à l’intime, est jugé comme une des clés de l’épanouissement des Français, si on se fie aux résultats d’une récente étude My Lubie. Le sexe est jugé comme "indispensable au bien-être" chez 74% des sondés.
Un taux plus élevé chez les hommes (84% des hommes). Les femmes sont deux fois plus nombreuses à évaluer la sexualité comme "un élément parmi tant d’autres" qui contribue à leur bien-être.
My Lubie, spécialiste français du bien-être intime, en partenariat avec Wyylde, premier réseau social libertin, a interrogé un panel de plus de 2500 personnes pour mieux connaître la sexualité des Français. 73% des femmes ont répondu à ce sondage. La moyenne d’âge des répondants était de 30 ans.
Autre constat : plus on avance dans l’âge, plus le sexe occupe une place importante dans le bien-être personnel, d’après les chiffres : les 46-55 ans sont les plus nombreux à porter aux nues le sexe, comme ingrédient de leur bien-être, devançant les 56 ans et plus (85%), et les générations précédentes, 73% des 26-35 ans et 80 % des 36-45 ans.
Plus de sexe pour vivre mieux ?
En matière de satisfaction sexuelle, un autre point semble faire consensus : cela pourrait être mieux sous la couette. La sexualité pourrait être plus épanouissante, affirment sans détour les répondants, précisant qu’une vie sexuelle plus trépidante enjoliverait leur qualité de vie. "Pour 77 % des Français, la qualité de vie serait meilleure si leur sexualité s’améliorait". Un taux qui grimpe chez les quinquagénaires, avec 85 % des 51-55 ans qui partagent cette conviction.
L'égalité des sexes face au sex toys
Pour faire monter le plaisir, les répondants n’hésitent pourtant pas à recourir à certains expédients. Cela passe notamment par un recours occasionnel aux sex toys, chez 44 % des femmes et 42 % des hommes.
Alors que le débat reste ouvert sur la question de savoir si faire l’amour souvent rime avec plaisir décuplé, l’étude n’apporte pas de réponse détaillée à même de nous aider à trancher. Le sondage montre toutefois que 23% des Français font l’amour trois fois par semaine, 19,9% deux fois par semaine, contre 6,2 % une fois par mois. Une sexualité plus ou moins assidue qui semble contenter les intéressés puisque 54,6% s’estiment satisfaits de cette fréquence.
Enfin sur le podium des pratiques sexuelles préférées des Français, les divergences se font jour selon les tranches d’âge : l’exhibitionnisme est le plus cité chez les 56-60 ans (18%), tandis que chez les 46-50 ans, c’est le candaulisme (le fait de s’exciter sexuellement en partageant ou en exposant son partenaire à un tiers ) qui sort du rang (à 17%). Le voyeurisme quant à lui est la pratique la plus citée chez les plus de 35 ans (12%).
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