Et si vos papilles pouvaient annoncer une maladie neurodégénérative ? Le nombre de personnes souffrant de démences est estimé à 1,2 million en France. Mais comme beaucoup de cas ne sont pas diagnostiqués, il est difficile d’évaluer le chiffre exact. Ces maladies incluent Alzheimer, la plus courante, mais aussi la démence fronto-temporale, la démence à corps de Lewy et les démences secondaires.
Les symptômes de la démence encore méconnus
Or, le manque de diagnostic vient en partie d’une méconnaissance des symptômes au sein de la population. Ces derniers varient selon les patients et comprennent :
- la perte de la mémoire
- la perte de l’odorat
- les crises d'épilepsie
- l’incontinence vésicale
- l’obsession
- les chutes
- les évanouissements répétés
- les hallucinations visuelles
- le manque d’appétit
- la perte de poids
- les troubles du sommeil
- les problèmes de mouvement
Un goût soudain pour le sucré
Un dernier symptôme, très méconnu, concerne le sucre. En effet, les patients atteints de démence ont tendance à se tourner davantage vers une alimentation plus sucrée.
Bien que les raisons de ce changement ne soient pas encore totalement avérées, certaines études considèrent que cette envie soudaine serait due à la perte de goût qui découle de la perte de l’odorat. Les patients auraient tendance à davantage sentir le goût sucré, qui reste plus prononcé, c’est pourquoi ils se tourneraient vers ces aliments.
D’autres études suggèrent qu’une personne atteinte de démence, souvent en perte de repère, trouverait du réconfort dans les produits sucrés. Ces derniers étant souvent associés à des souvenirs agréables, ils seraient rassurants pour ces patients.
Un changement de goût à surveiller
A noter que d’autres changements dans les habitudes alimentaires peuvent apparaître avec la démence. Dans un article du Huffington Post, un médecin spécialiste explique que c’est toute la perception des saveurs qui se modifie avec ce type de maladies. “Il arrive parfois qu’un végétarien se mette à avoir envie de viande”, explique ce dernier.
Il est donc essentiel pour l’entourage des patients de faire attention à ce que ces changements alimentaires ne s’accompagnent pas de déséquilibre. En effet, les malades doivent tenter de maintenir une alimentation saine.
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