Stress post-traumatique : une nouvelle approche thérapeutique découverte pour le traiter

Stress post-traumatique : un diagnostic nécessaire pour accompagner les souffrants

Un diagnostic pour confirmer un TSPT peut être posé lorsque la personne est victime de plusieurs manifestations responsables « d’une souffrance et d’une altération du fonctionnement social et de la qualité de vie de façon significative » comme le précise l’Inserm.

Ces différentes manifestations peuvent être :

• La reviviscence des évènements sous différentes formes (flash backs, images relatives à l’évènement, cauchemars de répétition…).
• Un évitement des pensées, discussions ou personnes en rapport avec le traumatisme.
• Des troubles de l’humeur et un affaiblissement de la réactivité, des affects et de l’intérêt pour les activités habituelles.
• Le développement de signes d’une activité neurovégétative : hypervigilance, irritabilité, difficultés de concentration, troubles du sommeil…

Stress post-traumatique : une prise en charge pluridisciplinaire

Le stress post-traumatique peut être traité via différents moyens : une thérapie cognitivo-comportementale, de l’EMDR, de l’hypnose et/ou des médicaments.

Toutefois, la recherche continue de progresser. Une équipe de chercheurs américains ont révélé que la thérapie par exposition écrite pourrait être prometteuse dans le traitement du trouble du stress post-traumatique.

Une cohorte de 178 vétérans victimes de stress post-traumatique

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont établi une cohorte de 178 vétérans atteints de stress post-traumatique.

Les participants ont ensuite été répartis en deux groupes.

Le groupe 1 a été exposé à des sessions d’écriture pendant lesquelles il leur a été demandé de rédiger à propos d’un traumatisme spécifique en mettant l'accent sur les détails de l'événement et les sentiments et pensées qui se sont produits lors de l'événement. Après 30 minutes d’écriture, le thérapeute et le patient ont pu échanger brièvement au sujet de l’expérience.

Le groupe 2 a quant à lui bénéficié d’une thérapie par exposition prolongée. Il s’agissait de séances axées sur le souvenir traumatique le plus pénible. Les participants ont été invités à effectuer des expositions in vivo à des personnes, des lieux et des situations qu'ils ont évités, liés au traumatisme.

Stress post-traumatique : la thérapie par exposition écrite peut être efficace

Résultat : les deux groupes ont déclaré avoir ressenti des effets bénéfiques des thérapies dont ils ont bénéficié. « La différence la plus importante entre les traitements a été observée à 10 semaines et était en faveur de la thérapie par exposition écrite » ont déclaré les chercheurs.

Il convient de noter que 35,6 % des participants du groupe de thérapie par exposition prolongée ont arrêté le traitement avant la fin contre 12,5 % des personnes du groupe ayant bénéficié de la thérapie par exposition écrite.