Anxiété généralisée, trouble panique, agoraphobie, anxiété sociale ou de séparation, phobies en tout genre… Il existe plusieurs sous-types de troubles anxieux, selon les spécialistes de santé. Depuis de nombreuses années, la recherche scientifique observe les rouages de ces troubles anxieux, espérant ainsi "décrypter les mécanismes biologiques qui les sous-tendent pour améliorer leur prise en charge", indique l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
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5 façons surprenantes pour être moins stresséSelon les chiffres publiés par l’organisme public de recherche français, 21 % des adultes seraient concernés par l’anxiété au cours de leur vie, précisant également que "les femmes sont jusqu’à 2 fois plus affectées que les hommes".
Anxiété : les femmes plus affectées que les hommes
Plusieurs études semblent avoir établi un constat unanime : les femmes seraient plus affectées par le stress etl’anxiétéque les hommes. Si les codes sociaux et les différences hormonales avaient déjà été placés sur la table par d’anciennes cohortes de chercheurs pour tenter de justifier ce constat, une nouvelle étude s’est à son tour penchée sur le sujet.
Ces récents travaux, menés par l’entreprise de mentorat au féminin Tessy’s Brunches, a sondé plus de mille femmes d’origine britannique. Âgées de 21 à 34 ans, les participantes ont été interrogées au sujet de leurs véritables inquiétudes au quotidien. Finalement, trois "âges de préoccupation" se sont dessinés sous les yeux des auteurs de l’étude.
21-34 ans : du stress pour les amitiés, la carrière et la santé mentale
L’enquête a notamment mis en évidence la tranche des 21-34 ans, durant laquelle les femmes se sont dites inquiètes pour leur santé mentale, leurs relations amicales et leur carrière professionnelle. Pour rentrer dans les détails, les chercheurs ont constaté que les préoccupations tournaient particulièrement autour de la progression dans le travail, le solide maintien d’un même groupe d’amis au fil du temps, et la priorité donnée aux soins personnels et à son propre bien-être.
Si les chercheurs justifient ces inquiétudes par le fait d’être dans une phase de vie qui favorise la construction de projets et de soi, avec les réajustements et changements qui vont de pair, ils ont également constaté que ces motifs d’angoisse avaient quasiment été réduits à zéro chez les femmes de 65 ans et plus.
45-54 ans : zoom sur les relations amoureuses
Il a été observé que l’une des principales préoccupations, entre les 45 et 54 ans, tournait autour des relations amoureuses. Selon l’étude, 13 % des femmes de la tranche des 45-54 ans se sont déclarées préoccupées par des problèmes relationnels et decouple, quand moins de 8 % des plus jeunes femmes se sentaient concernées par les mêmes inquiétudes, et seulement 1 % des femmes plus âgées.
Serait-ce la faute à la fameuse de la quarantaine ? Si la phase de vie se caractérise généralement par une grande remise en question, qui se veut souvent bénéfique, elle peut également constituer une véritable source d’angoisse.
Plus de 65 ans : la famille d’abord
Les participantes âgées de plus de 65 ans se sont déclarées particulièrement préoccupées par leur famille et son bonheur. Plus particulièrement, l’épanouissement des enfants et l’avenir de la génération des petits-enfants ont été évoqués durant l’étude.
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