Si le phénomène est parfois naturel, certains médicaments peuvent également nous exposer à une hyperpilosité, alerte la revue Prescrire : "Les hyperpilosités d'origine médicamenteuse apparaissent souvent plusieurs mois après le début de la prise du médicament, et sont réversibles en quelques mois après son arrêt." Bonne nouvelle !
Attention aux médiacaments avec effets androgéniques
Le média dresse la liste des médicaments les plus souvent impliqués :
- testostérone®, tibolone® ou encore certains progestatifs : les médicaments ayant un effet androgénique,
- le minoxidil®, qui stimule la pousse des cheveux,
- les corticoïdes, "y compris par voie inhalée",
- la ciclosporine®, utilisée pour la prise en charge de greffes,
- le latanoprost® ou le travoprost® "utilisés en collyre dans le glaucome chronique",
- des inhibiteurs antitumoraux ayant "un effet anti-facteur de croissance épidermique (EGFR)",
- la phénytoïne®, un antiépileptique.
Les femmes peuvent avoir un excès de poils sur le cou ou le thorax
"Le risque d'hyperpilosité est plus important en cas d'association de plusieurs médicaments ayant ce même effet indésirable", précise Prescrire. L’hyperpilosité peut se manifester, souvent sous forme de duvet, sur une partie du corps ou la totalité. Parfois, elle peut apparaître sur des zones normalement sans poils chez la femme (visage, cou, thorax...). On parle alors d’hirsutisme.
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