Une étude de l’Université de Lyon 1, publiée dans la revue scientifique Nature communications, atteste de la découverte d’une hormone qui augmenterait la longévité.
Les chercheurs ont mis un ver minuscule appelé "C.Elegans" à la diète pendant 6 mois. Cette espèce qui meurt normalement au bout de 2 semaines a survécu et est restée active pendant la durée de l’étude. Quand elle a reproduit l’opération, l’équipe s’est rendue compte que le régime drastique fonctionnait aussi sur d’autres espèces, comme sur la souris, le chat ou le primate. Les chercheurs espèrent qu’il en soit de même pour l’Homme.
Une hormone aux effets indésirables
Ils assurent qu’il ne serait pas question de se restreindre de manger pour vivre plus longtemps puisqu'ils ont identifié l’hormone produite par le ver, l’acide dafachronique, responsable de l’allongement de sa vie. Cette molécule est cependant liée à une baisse de la fertilité, une irritabilité et une baisse de la libido chez l’homme.
"Si l’on arrive à comprendre tous ces mécanismes, on pourra agir pour avoir les effets positifs sans les effets négatifs", assure Hugo Aguilaniu, l’auteur principal de la recherche. Il espère qu’il "sortira des choses d’ici une dizaine d’années"
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