6 astuces pour prolonger son érection sous la couette

Astuce 1 : Ralentir le rythme

Il est temps de passer au "slow sexe". Pour le Dr Burté, il est important que les hommes souffrant d’éjaculation précoce (ou pas d'ailleurs !) apprennent à prendre leur temps, à ne pas bâcler les préliminaires afin d’atténuer l’intensité entre l’excitation et la pénétration.

Il faut également ralentir le rythme lors de la pénétration : "L’homme doit prendre son temps en bougeant plus lentement. Il doit aussi faire des pauses quand il sent que ça monte trop."

Les exercices de relaxation, de respiration font également partie de l’arsenal pour apprendre à gérer l’excitation et à retarder l’éjaculation.

Astuce 2 : Tester la technique du Squeeze

Le Squeeze est un grand classique pour retarder l’éjaculation. La technique consiste à pincer la base du gland avec le pouce posé sur le frein de la verge. Selon le Dr Burté, si la technique fonctionne, elle n’est plus vraiment conseillée par les sexologues.

S’arrêter simplement un peu est souvent suffisant.

"L’important est de savoir quand faire les choses. Ce genre de technique est à intégrer dans un processus d’apprentissage de la gestion de l’excitation."

Astuce 3 : Mettre un préservatif qui retarde

Le Dr Burté explique "conseiller beaucoup les préservatifs retardant ou anatomiques."

Pour la sexologue, "certains hommes réagissent très bien à ce type de produits. Sans oublier qu’ils protègent des maladies et infections sexuellement transmissibles. Les gels et sprays anesthésiants peuvent également être une aide."

Astuce 4 : Penser aux médicaments qui retardent l'éjaculation

Pour les hommes qui ont un délai éjaculatoire très court, les médicaments sont "très importants" souligne la sexologue. Ces médicaments (la dapoxétine) retardant l’éjaculation sont des inhibiteurs de la sérotonine, le principal neuromédiateur impliqué dans l’éjaculation.

Ils sont prescrits aux patients non "répondeurs des techniques comportementales ou en complément de ces techniques." Ils sont prescrits sur ordonnance dans le cadre d’une prise en charge et d’un suivi médical.

Astuce 5 : Écouter son corps

Pour le médecin sexologue Carol Burté, le premier conseil à donner aux hommes est d’apprendre à être à l’écoute de soi. "Certains hommes ne sont pas assez attentifs à ce qui se passe dans leur corps : ils pensent à leurs fantasmes, à leur partenaire, voire à leur trouble qui les angoisse, bref ils passent à côté de ce qu’ils ressentent et ne se rendent pas compte du moment où ils peuvent encore se retenir."

Pour prolonger l’excitation il est primordial de se recentrer sur soi, d’apprendre à reconnaitre les sensations et de "savoir jusqu’où on peut aller, quand s’arrêter et faire des pauses."

Astuce 6 : Se mettre au sport, excellent pour l'érection !

L’activité physique peut aider à améliorer l’état général et favoriser la circulation sanguine, elle peut donc avoir un effet bénéfique sur les érections. Elle aide également à réduire le stress, une composante souvent récurrente dans les cas d’éjaculation précoce.

Comprendre l’éjaculation précoce

"Même si on n’a pas de certitudes à ce sujet, on pense que le corps de l’homme est programmé pour éjaculer dans les 1 à 5 mn suivant la pénétration. Donc si l’on veut prolonger l’érection, il faudra apprendre à différer l’éjaculation, éclaire le Dr Burté. L’éjaculation est un réflexe, elle ne peut donc pas se contrôler, mais elle survient au moment où l’excitation est la plus forte.

Retarder l’éjaculation, c'est apprendre à contrôler l’excitation. On parle d’éjaculation précoce quand elle survient dans les 1 à 2 mn après pénétration, mais surtout quand il n’y a pas de possibilité de la contrôler. Les notions de souffrance et de frustration sont également des éléments très importants dans la définition de l’éjaculation précoce." Pour la traiter, "il n’y a pas de recette universelle" prévient la sexologue.

Toutefois, une constante : en cas de panne sexuelle ou d’un trouble installé, dès qu’il y a souffrance, il ne faut pas attendre pour consulter et trouver la prise en charge adaptée. Et la professionnelle de préciser :"la complicité avec la partenaire est essentielle. C’est un travail à faire à deux."