Depuis la mort de Johnny Hallyday, Lætitia n’est décidément pas épargnée. Alors qu’elle a perdu l’amour de sa vie, décédé d’un cancer du poumon le 6 décembre 2017, le public ne lui fait pas de cadeaux. Mais avant aujourd’hui, personne ne s’en était pris à elle dans la rue.
Après son séjour à Marrakech, Lætitia Hallyday a fait une halte dans la capitale française et a retrouvé son nouveau compagnon, le restaurateur Pascal Ballant. Alors que la veuve de Johnny se rendait au Clamato, un restaurant situé près de la Place de la Bastille (11 ème arrondissement) le 10 janvier dernier, elle est victime d’une agression brutale, d’après nos confrères de Closer. Insultes, gestes menaçants, violence verbale… Cet épisode aura pour le moins marqué Lætitia, qui restera traumatisée et choquée par cette virée.
"C'était tellement dégradant que je préfère ne pas entrer dans les détails"
D’après les informations du magazine, la veuve de l’idole des jeunes a été agressée par une femme. Cette dernière a lancé de violentes insultes à Lætitia "avec des yeux exorbités et les mains menaçantes". Un témoin de la scène a témoigné. "C'était tellement dégradant que je préfère ne pas entrer dans les détails".
"Sans prévenir et surtout sans raison, cette femme a reproché à madame Hallyday sa présence dans le quartier. Manifestement, elle considérait qu'elle n'avait rien à faire ici".
En effet, l’auteure de l’agression lui a hurlé de "rentrer dans son bunker de riche". Lætitia a su garder son calme et a préféré ne pas répondre.
Lætitia reste traumatisée et choquée
Heureusement, Lætitia Hallyday a pu compter sur le soutien de son compagnon et de son garde du corps. Ce dernier l’a incitée à regagner sa voiture. Mais l’agresseuse est revenue à la charge en continuant à l’injurier à travers la fenêtre en brandissant ses mains d’une façon effrayante.
Pascal Balland est alors intervenu pour tenter de calmer la situation. Il a tenté d'échanger avec la passante, sans même s'emporter. Heureusement, plus de peur que de mal. Aucun coup n’a été porté à Lætitia, qui reste néanmoins traumatisée par cette agression.
Stress post-traumatique : ce qui doit vous alarmer après une agression
Une agression, qu’elle soit verbale ou physique, expose la victime a un stress ou choc post-traumatique. Cette séquelle va se manifester par des cauchemars, insomnies, altérations de l’humeur, crise d’angoisse et altèrera considérablement la vie quotidienne.
Le stress post-traumatique est considéré comme une pathologie et a été inscrite en 1980 dans le manuel américain des troubles mentaux (DSM). Ce fut une grande évolution, car auparavant, on considérait que seuls les sujets faibles psychiquement ne parvenaient pas se remettre naturellement d'un traumatisme.
Aujourd'hui, on reconnaît que n'importe qui, (même très équilibré et bien dans sa peau), peut se trouver traumatisé psychologiquement par un événement.
L'état de stress post-traumatique peut survenir suite à une agression, des menaces, un accident (voiture, inondation, tremblement de terre), un viol, ou encore en cas de guerre (violence, peur, explosion, bombardement…).
Stress post-traumatique : comment aller mieux après une agression ?
Il est possible de se remettre d’une agression, physique, verbale ou sexuelle, même si cela va demander un certain temps. Les thérapies pour évacuer le traumatisme peuvent porter leurs fruits.
L’idéal est de trouver le bon psychologue ou psychiatre, avec qui la victime se sentira en confiance.
Les médecins misent souvent sur l’EMDR (Thérapie de désensibilisation et de retraitement par les mouvements oculaires), une thérapie destinée à cicatriser tous types de traumatismes, pour aider les victimes. Mais ils peuvent aussi utiliser l’ICV (Intégration du cycle de vie). Cette thérapie psycho-corporelle repose sur la capacité du système corps-esprit de se guérir lui-même.
Le choix du thérapeute, avec qui la victime doit absolument se sentir en pleine confiance pour faire un travail productif, a aussi une grande importance. Les thérapies nécessitent en principe quelques mois avant d’être efficaces. La victime a besoin de temps pour se libérer.
Closer, en kiosque le 17 janvier 2020
Association Mémoire traumatique et victimologie