Variole du singe : niveau d’alerte maximum

Le 19 juillet 2022, l’agence Santé Publique France dénombrait sur son site 1 453 cas en France. 78 % ont présenté une éruption génito-anale, 72 % une éruption sur une autre partie du corps, 76 % une fièvre. La question du vaccin se pose. La vaccination est recommandée par l’OMS pour les personnes les plus à risque et le personnel de santé. En France, les autorités sanitaires se veulent rassurantes en affirmant qu’il y a suffisamment de vaccins antivarioliques et que les doses arrivent progressivement dans 70 centres du pays. (Déclaration à l’AFP du cabinet de François Braun, Ministre de la Santé)

Un virus très contagieux

Selon l’OMS , «La variole du singe est une maladie provoquée par le virus de l’orthopoxvirose simienne. Il s’agit d’une zoonose virale, c’est-à-dire un virus qui peut être transmis à l’être humain par les animaux. Il peut également se transmettre d’une personne à une autre». Fièvre, maux de tête intenses, douleurs musculaires, douleurs dorsales, fatigue, gonflement des ganglions lymphatiques, éruption cutanée ou lésions, en sont les symptômes. Sans traitement, il disparaissent au bout de deux à quatre semaines.

S’ils ne nécessitent pas de traitement particulier, toujours selon l’OMS, des mesures de protection s’imposent pour éviter la contagion. «Il est important de soigner les éruptions cutanées en les laissant sécher à l’air libre, si possible, ou en les recouvrant d’un pansement humide pour protéger la zone atteinte en cas de besoin». Les personnes qui pensent être atteintes ou présentent des symptômes se voient recommander de s’isoler et de contacter leur médecin. La variole du singe est très contagieuse et le reste tant que les symptômes sont présents. Ce qui explique l’alerte maximale déclenchée par l’OMS.