Depuis la rentrée scolaire il y a près d’un mois, les cas de contaminations au Covid-19 ne cessent d’augmenter. Dans ses dernières données, basées sur la semaine 38 (du 18/09 au 24/09), le réseau sentinelles détecte une hausse du taux d’incidence des cas de Covid-19 présentant des signaux respiratoires. Ce taux s’élevait à 95 cas pour 10 000 habitants, ce qui correspond à 62 905 nouveaux cas.
"Ce taux est en augmentation par rapport à la semaine précédente", détaille le communiqué. La hausse des cas continue son ascension depuis la fin de l’été. Pour y faire face, le gouvernement avait alors décidé d’avancer la date de la campagne vaccinale, initialement prévue pour le 17 octobre. Une décision encouragée par le Covars (Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires) et soutenue par de nombreux professionnels de santé.
Covid-19 : comment va se dérouler la campagne vaccinale ?
Ainsi, le but de cette avancée de campagne vaccinale était d’éviter une augmentation des cas. "Même en l'absence de nouveaux variants, une diminution de la protection conférée par la vaccination ou par une infection antérieure ainsi qu'une circulation soutenue du virus pourraient entraîner une recrudescence des formes sévères, en particulier chez les personnes vulnérables", avait précisé Santé publique France.
Le nouveau schéma vaccinal a été simplifié. Ainsi, pour les plus de 5 ans, une seule dose suffira, et cela peu importe le passé vaccinal du patient. De plus, comme l'explique la Direction générale de la santé, de nouveaux vaccins adaptés au variant XBB.1.5 seront utilisés "préférentiellement". L'organisme ajoute : "La prochaine session de commande ouvrira le lundi 18 septembre et prendra fin le mardi 19 septembre à 23h. Nous vous invitons à passer commande auprès de vos officines de référence", ajoute l’organisme de santé.
Vaccins contre le covid-19 : qui est concerné ?
La campagne de vaccination s’adresse en priorité aux personnes à risques :
- les plus de 65 ans ;
- les personnes fragiles ;
- les personnes atteintes de comorbidités ;
- les femmes enceintes ;
- les résidents d’Ehpad.
Ces personnes sont éligibles à partir de 3 mois après leur dernière injection. La vaccination est également recommandée à toutes les personnes qui sont en contact régulier avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables. Cela concerne notamment les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social. Toutefois, les personnes qui ne sont pas ciblées par cette campagne de vaccination pourront elles aussi recevoir une dose de rappel gratuitement. Pour cela, elles devront seulement respecter un délai de six mois après leur dernière injection ou infection au Covid.
Papillomavirus : comment va se dérouler la campagne vaccinale ?
En parallèle, la campagne contre le papillomavirus (HPV) va également commencer ce lundi 2 octobre. Selon les données des autorités de santé, ce virus provoque près de 600 000 nouveaux cas et est responsable de 300 000 décès chaque année dans le monde. "Chaque année en France, 6 400 cancers sont dus aux HPV, dont 2 900 cancers du col de l’utérus. 30 000 lésions précancéreuses sont également détectées", précise l'agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-france.
La meilleure manière de se protéger reste la vaccination. Ainsi, en février 2023, le président de la République avait promis d’améliorer la couverture vaccinale en France à la rentrée. Cette dernière concerne uniquement les jeunes en classe de cinquième, que ce soit les filles ou les garçons. Pour cela, les médecins se déplaceront directement dans les collèges afin de procéder aux deux injections nécessaires, sur accord parental.
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