Alors que la France avait récemment enregistré un ralentissement de la circulation du Covid-19 à l’automne, le dernier rapport d’incidence de Santé publique France a évoqué une reprise de l’épidémie de Covid-19 à l’échelle nationale, et particulièrement pour certains départements du sud de l’Hexagone. Pour rappel, le taux d’incidence fait état du nombre de nouveaux malades répertoriés sur une certaine période.
Alors que la France fait face aux tourments de la hausse des cas de bronchiolite et à l’arrivée de la grippe, la fin du mois de novembre est marquée par une hausse des cas d’hospitalisations liés au coronavirus et à une nette reprise de la circulation du virus, selon le rapport hebdomadaire des autorités sanitaires.
Par ailleurs, les spécialistes craignent une « triplédémie » : alors que 4 210 hospitalisations pour des cas de Covid ont été enregistrées durant la semaine du 21 novembre 2022, soit une hausse de 6 %, les soignants et personnels hospitaliers évoquent un système de santé sous tension. La grippe faisant son apparition à la saison froide, et la France faisant face à une exceptionnelle épidémie de bronchiolite, l’impact négatif et considérable d’une « triplédémie » (comprenez « triple épidémie ») inquiète les experts.
Une neuvième vague en vue ?
Alors que le taux d’incidence continue de grimper dans certains départements et que le nombre des hospitalisations augmente à nouveau, est-ce pour autant le signe d’une neuvième vague ? Pour Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), « nous sommes encore sur un plateau haut ».
« L'ensemble des indicateurs virologiques et de recours aux soins montrent une reprise de la circulation du SARSCoV-2 : les taux d'incidence et de positivité issus des tests antigéniques seuls ainsi que ceux calculés sur l'ensemble des tests ont augmenté. De même, les actes SOS Médecins et les passages aux urgences sont en hausse, tout comme les nouvelles admissions à l'hôpital et en soins critiques », ont indiqué les autorités compétentes dans leur rapport hebdomadaire.
Dans le diaporama ci-après, retrouvez la liste des départements qui enregistrent l’évolution la plus haute du taux d’incidence. Pour rappel, le taux d’incidence indiqué est celui calculé sur une base de 100 000 habitants durant la semaine du 21 au 28 novembre 2022.
Les Hautes-Pyrénées
Selon les chiffres publiés par Santé publique France, les Hautes-Pyrénées enregistrent un taux d'incidence à 835.
La Corrèze
Selon les chiffres publiés par Santé publique France, la Corrèze enregistre un taux d'incidence à 698.
La Drôme
Selon les chiffres publiés par Santé publique France, la Drôme enregistre un taux d'incidence à 644.
Les Bouches-du-Rhône
Selon les chiffres publiés par Santé publique France, les Bouches-du-Rhône enregistrent un taux d'incidence à 641.
Le Gard
Selon les chiffres publiés par Santé publique France, le Gard enregistre un taux d'incidence à 637.
Les Pyrénées-Atlantiques
Selon les chiffres publiés par Santé publique France, les Pyrénées-Atlantiques enregistrent un taux d'incidence à 619.
Le Gers
Selon les chiffres publiés par Santé publique France, le Gers enregistre un taux d'incidence à 601.
Le Tarn
Selon les chiffres publiés par Santé publique France, le Tarn enregistre un taux d'incidence à 682.
La Dordogne
Selon les chiffres publiés par Santé publique France, la Dordogne enregistre un taux d'incidence à 581.
La Haute-Garonne
Selon les chiffres publiés par Santé publique France, la Haute-Garonne enregistre un taux d'incidence à 567.
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