Distinguer bon et mauvais cholestérol
Le cholestérol est transporté par des lipoprotéines : HDL et LDL. Ces lipoprotéines déterminent si l'on a affaire à du bon ou du mauvais cholestérol :
- Low Density lipoprotein (LDL) ou lipoprotéine basse densité : son taux détermine le mauvais cholestérol sanguin. Il est à l'origine des dépôts athéromateux (caillots graisseux) au niveau des artères qui peuvent provoquer des maladies cardio-vasculaires.
- High Density Lipoprotein (HDL) ou lipoprotéine haute densité : son taux détermine le bon cholestérol.
Le taux de cholestérol est augmenté par un apport alimentaire riche en viande rouge, beurre et pâtisseries. La sédentarité et le tabagisme sont également des facteurs qui peuvent conduire à une hausse du taux de cholestérol.
Alcool et cholestérol
L'incidence de l'alcool est prouvée dans l'augmentation des triglycérides (corps lipidiques, distincts du cholestérol). La lipidémie est la mesure du taux de lipides présents dans le corps. Elle regroupe le taux de cholestérol et celui de triglycérides. On peut donc, suivant les informations énoncées, dire que l'alcool a une incidence sur l'augmentation de la lipidémie. Cependant, l'incidence entre alcool et cholestérol n'est pas véritablement déterminée.
Taux élevé de cholestérol : quels signes ?
On parle d’hypercholestérolémie pour qualifier un taux de cholestérol supérieur aux valeurs indicatives fixées par les autorités sanitaires. Obtenue par l’analyse d’un prélèvement sanguin, la concentration sanguine du cholestérol total (taux de cholestérol HDL et LDL) est considérée comme normale lorsqu’elle est inférieure à 2 g/l. Seule la réalisation d’un bilan lipidique régulier permet de détecter un taux de cholestérol trop élevé. En effet, l’hypercholestérolémie ne constitue pas en elle-même une pathologie. En cela, elle ne se manifeste pas par des symptômes significatifs mais peut, à terme, représenter un facteur de risque majeur dans la survenue d’un trouble cardio-vasculaire tel que l’accident vasculaire cérébral ou l’infarctus du myocarde.
Alcool : votre consommation vous expose-t-elle à un danger ?
Les autorités sanitaires ne cessent de le rappeler la consommation d'alcool augmente le risque de cancer. En novembre dernier, une étude de l'American Society for Clinical Oncology le liait d'ailleurs à sept types de cancers. Si jusqu'ici les experts mettaient surtout en garde ceux dont la consommation d'alcool est régulière et importante, une nouvelle étude publiée dans la revue médicale Plos Medicine explique que même avec un verre par jour, dont les bienfaits santé était jusqu'ici vanté le risque de cancer et mort prématurée reste certes plus bas que les autres, mais est bien réel.
7 à 8 % de risque de cancer avec un verre d'alcool par jour
Selon leur recherche, ceux qui boivent le plus (trois verres d'alcool ou plus par jour) avaient 20 % de risque en plus de mourir plus tôt que les autres ou d'avoir un cancer. Chez ceux qui en consomment entre deux et trois par jour le risque est de 10 % de plus que les autres. Pour ceux qui boivent un verre par jour le risque est entre 7 et 8%. En revanche, aucun risque en plus n'a été observé chez les personnes dont la consommation se situe entre 3 et 5 verres d'alcool dans la semaine.
Pour leur étude, les scientifiques ont suivi la consommation d'alcool de 99 654 adultes âgés entre 55 et 74 ans pendant 9 ans. De nombreuses études ayant montré jusque-là que la consommation d'un verre d'alcool par jour aurait-elle des bénéfices pour la santé, les résultats de cette étude sont donc très controversés. "Le but de notre étude n'est pas de dire aux gens s'ils doivent boire de l'alcool ou non, explique le Dr Andrew Kunzmann, auteur des travaux. Simplement que le risque existe afin qu'ils puissent prendre eux-mêmes la décision."
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