young man showing his baldnessAdobe Stock

Depuis quelque temps, l'état de santé de l’ancien premier ministre, Edouard Philippe, fait parler. En effet, après être apparu avec des tâches blanches dans la barbe, il avait fini par révéler être atteint d’alopécie et de vitiligo. La première pathologie se caractérise par une perte des cheveux, et des poils de manière générale. De l'autre côté, le vitiligo se définit par une dépigmentation de l’épiderme.

Dernièrement, le maire du Havre a, de nouveau, été la source des discussions après être apparu avec une barbe et des cheveux totalement blancs, sans sourcils, ni moustache. Le 2 février, il a répondu à ces nombreuses interrogations en évoquant sa maladie auprès de BFMTV.

Alopécie : une pathologie "ni douloureuse, ni dangereuse, ni contagieuse"

"Je suis atteint de ce qu’on appelle l’alopécie. J’ai perdu mes sourcils et je crois qu’ils ne reviendront plus. Ma barbe est devenue blanche et elle tombe un peu. Mes cheveux tombent aussi, la moustache est partie", a-t-il partagé au micro de BFMTV.

Pourtant, l’ancien premier ministre affirme bien vivre sa maladie qu’il décrit comme "ni douloureuse, ni dangereuse, ni contagieuse, ni grave". Ainsi, si son physique a beaucoup changé dernièrement, sa forme physique n’en a pas été impactée. Il tient à rappeler que cette maladie peut survenir à n’importe quel âge, et s'estime ainsi chanceux de l'avoir à un âge où beaucoup d'hommes perdent leurs cheveux. "Perdre ses cheveux à 52 ans, ça va, ce n'est pas un sujet. M ais il y a des gens qui sont frappés d’alopécie à 15 ans, ce n’est pas du tout la même histoire. C’est facile pour moi, j’ai de la chance", a-t-il confié.

Alopécie : quelles sont les causes de cette maladie ?

Lors de son interview, Edouard Philippe a également été interrogé sur les causes de cette maladie. Il évoque comme raison le stress, citée par ses médecins. "Oui, je vous confirme que j’ai une vie stressante. Évidemment que vous êtes stressé quand vous exercez des responsabilités", a-t-il partagé. Si ses fonctions politiques et son stress dus à son ancien statut de premier ministre peuvent avoir accéléré cette pathologie, il précise : "Peut-être que cela serait arrivé même si je n’avais pas été Premier ministre et que j’étais resté maire du Havre pendant 3 ans."

Si le stress est effectivement un facteur de risque de développer une alopécie, il existe d’autres causes possibles. On retrouve notamment :

  • L’hérédité.
  • Une mauvaise alimentation : le sucre favorise notamment la perte de cheveux.
  • Certains médicaments : c’est notamment le cas des traitements contre le cancer, des anticoagulants ou encore des antiépileptiques.
  • Le tabac : ce dernier a un effet délétère sur le cuir chevelu et augmente son risque de chute.
  • Des tractions exercées sur les cheveux : nattes, chignons, brushings ou encore défrisages sont tout autant de techniques qui abîment les cheveux sur le long terme et peuvent ainsi favoriser leur perte.
Sources

https://www.bfmtv.com/politique/c-est-une-histoire-de-poils-edouard-philippe-revient-sur-son-alopecie-et-son-evolution-physique_AN-202302020679.html

mots-clés : alopécie, vitiligo
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