3500. C’est le nombre de nouveaux cas de tumeurs cérébrales diagnostiqués chaque année en France, soit 2% des nouveaux cas de cancers, d’après l’Institut du cerveau. “La même année, le nombre de décès estimés était de 2 940, soit 2% de l'ensemble des décès par cancer”, précise le Centre de lutte contre le cancer Léon Bérard.
Tumeurs cérébrales : plus de 120 types, d’où une très grande variété de symptômes
Qu’est qu’une tumeur ? C’est un amas de cellules “qui se multiplient de façon anarchique”, explique l’Institut du cerveau. Elle peut se développer dans n’importe quelle zone du cerveau. “Les tumeurs primitives du cerveau représentent 1% des cancers et sont la 1ère cause de mortalité des pathologies tumorales. Elles sont issues de cellules résidentes du cerveau. Il existe également des tumeurs cérébrales secondaires provenant de métastases d’un autre cancer développé initialement hors du cerveau (cancer du sein, du poumon, du rein ou de la peau le plus souvent)”, précise l’organisation.
Si les tumeurs cérébrales ne sont pas héréditaires, une prédisposition génétique peut augmenter le risque de développer ce type de cancer. “En ce qui concerne les mécanismes biologiques, une mutation spontanée dans un type cellulaire particulier est à l’origine de la prolifération anarchique de cellules qui forment la tumeur. Il est à noter que cette mutation génétique n’est présente que dans les cellules touchées et non dans l’organisme entier et qu’elle n’est donc pas héréditaire”, note l’Institut du cerveau.
Certains symptômes de la tumeur cérébrale, comme les céphalées violentes ou la nausée, sont connus du grand public et cités spontanément. Cependant, il existe plus de 120 types de tumeurs cérébrales différents, d’où une très grande variété de symptômes. Aussi certains d’entre eux, plus rares, sont-ils très peu connus.
Quels sont-ils ? Quand doit-on s’inquiéter ? Medisite fait le point.
Entendre des voix
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Les hallucinations auditives peuvent être le signe d’une tumeur cérébrale, aussi bien bénigne que maligne. Elles peuvent être causées par la présence de la tumeur dans le lobe temporal, la partie du cerveau responsable des sons, du langage et de la mémoire.
Perdre des centres d’intérêt
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Ne plus ressentir d’intérêt pour l’un de ses hobbies de façon soudaine peut être un signe de tumeur cérébrale. ⅓ des personnes qui en souffrent ont connu un changement de personnalité, selon la Brain Tumour Charity, une organisation caritative britannique.
Oublier fréquemment des choses
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Oublier des choses qui étaient auparavant des réflexes, comme fermer la porte à clé ou éteindre le four, peut être un signe de tumeur cérébrale, surtout si la tumeur se situe dans le lobe frontal ou temporal.
Voir flou
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Quand la tumeur exerce une pression sur le nerf optique, la vision peut être grandement affectée. Si vous sentez que vous vous cognez plus que d’ordinaire ou que vous ne voyez pas très bien sur les côtés, soyez vigilant.
Une croissance soudaine des mains ou des pieds
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Les tumeurs qui affectent l’hypophyse peuvent dans de rares cas causer des croissances soudaines dans certains endroits car elles stimulent la production de certaines hormones.
Sources
"LES TUMEURS CÉRÉBRALES : CAUSES, MÉCANISMES BIOLOGIQUES, SYMPTÔMES, DIAGNOSTIC ET TRAITEMENTS", une fiche de l'Institut du cerveau.
https://institutducerveau-icm.org/fr/tumeurs-cerebrales/
"Cancer du cerveau", une fiche de l'Institut Léon Bérard.
https://www.cancer-environnement.fr/fiches/cancers/cancer-du-cerveau/#:~:text=Les%20tumeurs%20c%C3%A9r%C3%A9brales%20sont%20des,cancer%20(INCa%2C%202010).
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