Des nuits plus courtes favorisent les maladies artérielles périphériquesAdobe Stock

Une étude menée par l'Institut Karolinska de Stockholm (Suède) s’est intéressée à l’impact de la durée du sommeil sur la survenue de maladies artérielles périphériques. Il se trouve que plus la durée du sommeil est courte, plus la survenue de ce genre de maladies est importante.

Qu’est-ce que la maladie artérielle périphérique (MAP) ?

Selon le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois basé à Lausanne (Suisse) : “La maladie artérielle périphérique est un problème majeur de santé publique. Elle est liée principalement à la présence d'athérosclérose aboutissant au rétrécissement ou à l'occlusion des artères des membres inférieurs avec, pour conséquence, une réduction de la perfusion musculaire”.

La MAP implique une importante diminution de la capacité de marche des patients, une altération de leur qualité de vie et un risque cardiovasculaire accru. Plus de 20 % des adultes de plus de 70 ans seraient concernés par cette maladie dans les pays occidentaux.

Survenue de la maladie artérielle périphérique

Plus de 200 millions de personnes dans le monde souffrent de maladie artérielle périphérique (MAP). Cette maladie implique que les artères des jambes sont obstruées, limitant le flux sanguin et augmentant le risque d'accident vasculaire cérébral et de crise cardiaque.

En France, les maladies cardiovasculaires et accidents vasculaires cérébraux sont responsables de l’hospitalisation d’1 million de personnes. Il s’agit de la 1ère cause de mortalité chez la femme et la 2ème chez l’homme.

Une adaptation de nos modes de vie peut impacter la survenue des maladies artérielles périphériques. La qualité du sommeil semble être l’un des principaux facteurs.

L’impact du sommeil sur la MAP

Grâce à une une analyse observationnelle de 53 416 adultes, les auteurs de l’étude ont pu comparer le nombre d’heures de sommeil en lien avec la survenue de maladie artérielle périphérique.

Or, ce lien semble avéré et très clair.Dormir moins de cinq heures par nuit est associé à un risque presque doublé de MAP par rapport à sept à huit heures. Par ailleurs, ce lien peut engendrer un cercle vicieux. En effet, comme l’indique le Dr Yuan qui a dirigé l’étude : « Les résultats indiquent qu'un bref sommeil nocturne peut augmenter le risque de développer une MAP et que la MAP augmente le risque d'avoir un sommeil insuffisant.”

Sources

https://academic.oup.com/ehjopen/article/doi/10.1093/ehjopen/oead008/7068263?login=false

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-cardiovasculaires-et-accident-vasculaire-cerebral

https://www.chuv.ch/fr/angiologie/ang-home/recherche/domaines-de-recherche/maladie-arterielle-peripherique#:~:text=La%20maladie%20art%C3%A9rielle%20p%C3%A9riph%C3%A9rique%20est,r%C3%A9duction%20de%20la%20perfusion%20musculaire.

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